Fake slackers (Faux fainéants - FR) - Mu Gua Huang (terminé)

Chapitre 42 - La première place à coup sûr.

He Zhao tenait la demi-cigarette entre ses doigts, l'odeur de fumée tout autour de lui. Pour une raison quelconque, il avait l'impression d'avoir été surpris en train de faire quelque chose de mal. Après une seconde de silence, il dit : « Tu n'as pas été sage... tu ne dors pas encore ? »

Probablement parce qu'il avait fumé, la voix de He Zhao était très rauque. Acéré, bas et profond, même son ton s'abaissait au fur et à mesure qu'il parlait.

Alors qu'il terminait ses mots, il lâcha sa cigarette qui tomba par terre. Puis il redevint silencieux.

C'était la première fois que Xie Yu voyait He Zhao faire cela. Ou, devrait-il dire, c'était la première fois qu'il voyait He Zhao dans cet état.

Quand il a rencontré He Zhao, l'idiot avait déjà arrêté de fumer. Il mangeait des sucettes toute la journée et gardait le bâton dans sa bouche. Maintenant, Xie Yu sentait la nicotine dans l'air et se demanda, à quoi ressemblait le grand frère du bâtiment est dont le nom avait fait peur dans le cœur des gens ?

Avait-il été comme ça ?

Son moral semblait bas, mais il avait toujours une forte présence, voire un air de tyrannie. Il semblait un peu fatigué, comme s'il était de mauvaise humeur.

"Je vais aux toilettes." Xie Yu a utilisé l'excuse du He Zhao d'avant, mais une version plus forte de celle-ci. Il s'est retourné et a dit: "Toi, bon sang, reste là et ne va nulle part."

He Zhao a fait un "Ah" de reconnaissance. Ce n'est qu'après que Xie Yu soit passé devant lui qu'il s'est demandé à haute voix : « Pourquoi es-tu venu jusqu'ici pour aller aux toilettes ? »

Tout le reste mis à part, les dortoirs d'Erzhong étaient réputés bons. Tous les dortoirs avaient leurs propres thermostats et salles de bains privées, et les chambres elles-mêmes étaient spacieuses.

La voix de Xie Yu venait de loin. "Tuyau qui fuit. Signalé à la maintenance. »

He Zhao s'est assis sur les escaliers et n'a pas bougé.

Il s'était couché très tôt. Il était allé dans sa chambre, s'était douché et s'était allongé, mais ensuite il s'était réveillé en sursaut d'un rêve, couvert de sueurs froides. Et puis, par cette belle nuit d'automne, il s'était retourné dans son lit, incapable de se rendormir.

Dans ses oreilles résonnaient les mots que Lei Jun et avait prononcés dans son oreille quand il s'était soudainement penché, au restaurant. « He Zhao, tu as laissé Erlei dans un tel état. Pourquoi ne t'es-tu pas tué ? »

Dans son rêves, il sentit une main invisible sur sa gorge, l'étouffant pour qu'il ne puisse pas dire un mot.

He Zhao baissa les yeux et joua avec le briquet dans sa main. D'un clic, une petite flamme jaillit.

Il relâcha son pouce. L'endroit où son pouce appuyait était légèrement chaud, comme si un feu brûlait du bout de ses doigts.

Lei Jun était maintenant Ji-ge, une quatrième année à l'école de technologie de l'information. Il avait redoublé un an. Il ne pouvait pas être considéré comme un tyran de l'école, mais il avait fréquenté l'école assez longtemps pour que les précédents «grands frères» de Dian Ji soient presque tous partis, alors le fardeau lui incombait maintenant.

Même s'ils étaient ennemis maintenant, avant... ils avaient été aussi proches que des complices.

Au collège, He Zhao était populaire et s'était fait de nombreux amis, mais n'avait que quelques amis proches. Il avait rencontré Lei Jun dans un stand de franchise où Lei Jun buvait une bouteille de soda, comme s'il s'agissait d'alcool, après avoir traversé une rupture. Un autre garçon se tenait à côté de lui, le consolant. "Les filles vont et viennent, mais moi, ton frère, je serai toujours là."