Chapitre XXI

6 1 0
                                    

Une grande tristesse et une rage s'empara aussitôt de mon corps, mort physiquement, comme mon mental et mon esprit.
Je regardais mes parents, laisser pour mort au sol, un couteau plantait au cœur et le sang coulant de cette organe.
Quelle horrible image mon cerveau avait-il enregistrer ?!
J'avais des sanglots partout, de la tête au pied.
Comment était-ce possible?! Qui l'avait fait ?! Des questions, sans réponses pour le moment mais un silence profond dans la salle. On entendait seulement mes pleurs et ceux de mon frère et une seule chose me venait en tête : retrouvé le coupable et le tué, sans pitié ! Comme il l'avait fait avec mes parents.
Mes larmes coulaient tellement que je n'avais plus rien à pleurer.

" J'ai voulu les protéger ! marmonna mon frère en pleurant. Mais... j'ai pas eu le temps ! "

Je releva la tête, le regarda de dos et compris pourquoi il voulait venir:
Après avoir lu la charmante lettre d'Héra, Théo avait compris que nos parents seraient en grand danger et décida de partir les voir pour essayer de les protéger...

********

Théo nous expliqua sa démarche. D'un côté je voulais le faire comprendre que c'était une idée totalement folle de repartir à New York, mais de l'autre, je le comprenais. Si j'y avait pensé une minute, j'aurais fait la même chose. Je serais partie voir mes parents... au moins une dernière fois...

On se leva encore un peu étourdis de cette situation. Je m'approcha de mon frère et des corps de mes parents, posa ma tête sur l'épaule de Théo et commençais à chanter une chanson que notre mère avait écrite pour nous.

Quand la nuit s'installe
Et que le vent s'étale
N'oublie pas que je suis là
Près de toi
Et que le sommeil te guidera
Vers le pays où tout brille
Et que la tristesse n'existe pas

Je versa une dernière petite larme et enlaça mon frère pendant cinq longues minutes. C'était les minutes les plus réconfortante mais aussi les plus tristes de ma vie.

Après ce long moment de peine et de mélancolie, on essuya nos larmes et nous tournâmes vers Justin et Valériane.

" On peut pas rester ici! Vous ne pouvez pas rester ici! se rectifia Justin d'un ton sérieux qui ne change pas de d'habitude. Ceci est l'œuvre d'Héra, et elle ne fait que commencer ! Elle veut abaisser votre morale au plus bas pour vous battre plus facilement.

- Je croyais que Héra était la déesse du mariage et qu'elle tenait au couple ? dis-je toujours triste.

- C'est le cas mais elle n'a rien contre tuer vos parents. Elle sait que vous tenez beaucoup à eux. ajouta Valériane."

Soudain, on entendis des pas mais je sentais une présence familières... Ou plutôt DES présences.
Justin se tenait sur ses gardes mais je le rassura en lui disant touchant l'épaule.
On vis entré la "troupe A" dans la pièce. Leurs sourires disparus en voyant les corps au sol.

" Que s'est-il passé ? demanda Ophénia. Vous n'avez rien?

- Peu importe! répondit Anaëlle. Vous êtes sain et sauf et c'est tant mieux. Pholos vous attend et il est très mécontent."

Théo et moi nous regardons inquiets. On suiva la troupe vers le lycée en jetant un dernier regard à nos parents.
Puis, je me rappela d'une boîte que ma mère cacher pour ne pas qu'on l'ouvre avant nos dix-sept ans. Mais vous vous doutez bien que je n'allais plus attendre mes dix-sept ans pour cette boîte. Alors, je monta vite à l'étage et chercha la boîte dans la chambre de mes parents.

" LOÏS ! cria Vincent. TU FOUS QUOI?

- J'ARRIVE! répondis-je tout en fouillant la chambre de font en comble."

Enfin, je la trouve, a l'arrière de la coiffeuse de ma mère. Je la prend et descend rapidement les escaliers pour rejoindre le groupe.

**********

Le long du chemin, Vincent resta près de moi. Je sentais qu'il avait peur et qu'il s'inquiéter pour moi mais je n'osa rien dire.

" Pourquoi tu nous as suivis? demanda-t-il enfin.

- Je me sentais concerné par tout ça. répondis-je.

- Peut-être mais Pholos t'avais explicitement ordonné de rester au camp, pour ta protection.

- Pholos n'avait pas le droit de me dire quoique ce soit quand ça concerné mon frère! commençais-je à m'énerver indirectement. Ça n'aurais rien changer de toute façon. Je ne pouvais pas rester au camp à attendre dans le doute et la peur si vous l'aviez trouvé ou pas.

- On l'aurais trouvais et ramener en vie sans toi!

- Ah oui? Bizarre! Vous chercher pourtant au mauvaise endroit et vous n'auriez jamais pu le trouvais sans moi. J'ai la capacité de le détecté, comme un radar! lui répondis-je."

Il n'avait plus rien à dire jusqu'à ce que Justin nous rejoint.

" C'est toi qui l'a aidé ? demanda Vin à Justin d'un ton sec.

- Qu'est ce que ça peut te faire?! répondis celui-ci.

- Tu te crois au dessus des autres mais là c'était vraiment pas nécessaire de le montrer mon gars. Pholos l'avait interdit de venir ici! s'énerva Vincent.

- Désolé d'avoir pensé que c'était une bonne décision de l'emmener ! C'est son frère! Même sans moi elle serait partie."

Entre cette dispute, je ne disais rien et regardait seulement deux molosse s'aboyais l'un sur l'autre pour une seule raison aussi idiote que folle: moi!

" T'aurais fait quoi si vous seriez tombé sur un monstre d'Héra, hein?! C'est pas tes petit arts martiaux qui l'aurais sauvé! l'irrita Vincent.

- Parce que tu crois que tes petites flèches empoisonnées aurait fait quelques choses ?! répondit-il en s'arrêtant, suivi de Vincent.

- C'est nous qui sommes censés les protéger ! Pas toi!

- "Les" ou " elle"?! rectifia Justin avec un léger sourire moqueur. "

Pris de nerfs, Vincent serra son poing et frappa violemment Justin d'un coup net.
L'action a été si brutal qu'on entendis la violence du coup sur sa joue.
Justin, choquait par ce que venait de faire Vincent ne tarda pas à lui renvoyer l'appareil.
Vincent dû encaisser deux coups d'affiler mais resta debout, balafrait.
Et moi dans tout ça, je restait figé, mains devant la bouche et regarda deux mecs se battre pour quelque chose de totalement stupide.
Je décida, après vingt bonnes secondes de choque, d'essayer de les séparer.

" JUSTIN! VINCENT ! ARRÊTÉ PUTAIN ! essayais-je de les résonnait. "

Voyant les autres essayait de les séparer et que cela ne faisait rien, je sentis une force grandir dans son coeur et vis un arc de pointait en face de moi. Mon arme! Tu tombais à pic.
Je la pris et tendis trois flèches vers les garçons.
L'arc brillait de milles feux et les flèches de même.
Je visa et lâcha les flèches qui atterissèrent entre les deux gogoles.

Ils s'arrêtèrent et me regardèrent tous ébahis par la lumière que je projetais.
J'entendis la voix me parlais et me dire : " Et cela n'est que le début de ta force ma fille!"

Le début de ma force? Je souriais et vis l'arc disparaitre.

" Allez! repris-je. On y va! Et, je ne vous oublie pas les gars! On réglera ça plus tard ! dis-je sur un ton stricte."

Et on retourna ensemble au camp, silencieuse et aussi bouleversés par les évènements passés les un que les autres!

Jumeaux De Zeus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant