Chapitre XVIII

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J'entendais Justin pousser un soupir de désespoir.
Je me retourna en baissant la tête, honteuse de cette médiocre performance.

" Je crois que... Tu as raté ta cible! me fait-il remarqué en pointant du doigt sur le point de mire.

- Non, c'est vrai? J'avais pas remarqué ! répondis-je irritée."

Il rigola légèrement et alla chercher la flèche par terre.
Pendant ce temps, je m'asseya sur le rocher, les deux mains sur mon visage baissé.
Il s'approcha et s'asseya près de moi.

" Tu étais déconcentrée. commença-t-il. C'est pour ça que ta flèche a dévié. Dis moi ce qui te trotte autant dans ta tête pour raté une cible si simple! dit-il sagement.

- Depuis la lettre, je n'arrête pas de me dire que mon frère et moi causons tout les problèmes. Je n'arrive plus à me concentrer je ne pense qu'à ça. Après tout, le gars maigrichon a peut-être raison? On est un danger pour ce camp et pour toute les personnes que nous aimons. Tout ça, parce que nous sommes les enfants qui n'auraient jamais dû naître !"

Mes yeux devenaient humides, puis mes joues. Des larmes abondantes descendaient lentement mon visage.

" Et si, mon frère et moi, n'arrivons pas à éliminer Héra ?! Si jamais notre destin était d'échouer ?! pleurais-je d'inquiétude.

- Du calme Loïs! dit-il en me tenant l'épaule.

- Me calmer?! Tu veux que je me calme?! m'énervais-je. Héra est prête à tout pour nous tuer! Nous ne sommes pas prêts à nous battre mais je ne veux pas prendre le risque de mettre en péril la vie des gens que j'aime!

- Écoute moi! me coupa-t-il en me tenant la main et en levant ma tête. Si ton frère et toi êtes nais, c'est que tel était le destin d'Ouranos et de Gaïa. C'est vrai que on ne peut pas savoir si Théo et toi allez vaincre Héra mais ce que je sais, c'est que vous pouvez être maître de votre destin. Vous n'êtes pas des problèmes ! Vous êtes des dieux! termina-t-il en insistant sur le dernier mot. "

Toutes ces phrases m'ont fait énormément de bien. Je ne me sentais pas plus forte et je ne me sentais pas du tout prête à combattre Héra mais je lui fit un léger sourire et l'enlaca par la suite, toujours des larmes au yeux.

" Merci! J'avais besoin d'entendre ça ! lui chuchotais-je à l'oreille."

On se décrocha l'un de l'autre, légèrement rouge sur les joues. Malgré son air de gars sérieux et mystérieux, Justin est très gentil et attentif. Il veux trouver des solutions et reste calme à n'importe quel moment.

" Bon! Pour ce qui est du tir a l'arc, il faudra te perfectionner avec un arc simple pour le moment.

- Comment ça " un arc simple"? demandai-je incompréhensive.

- Et bien, normalement, toi, tu n'as pas besoin d'arc en bois comme celle-ci. m'expliquait-il. Tu as déjà ton arc toute faite à l'intérieur de toi, si on peut dire ça comme ça !

- Tu veux dire que j'ai une arme en moi ?

- Oui, enfin, plutôt en Artémis, mais oui si tu veux. Apparemment, d'après Pholos, tu l'avais déjà activé lors de ton combat avec la chimère. Maintenant, il te suffit juste d'apprendre à la faire sortir de ton âme.

- T'es en train de me dire que j'ai une arme céleste dans mon corps ? Enfin, dans mon "âme"? Comment on la fait sortir?! demandai-je plus que pressée.

- Malheureusement, personne peut t'aider pour. Toi seule peux la faire sortir. Et en plus, ne sois pas pressée. Tu n'est pas au point en terme de technique avec l'arc. Alors pour ce qui en est de ton arme céleste, n'y pense même pas! me déprima-t-il. Théo et toi devrez apprendre a PARFAITEMENT magné l'arc. C'est la seule arme dont vous aurez besoin pour vaincre Héra. L'arc, c'est votre arme à tout les deux et c'est votre seule plaisir de combat. Alors première étape, savoir magner l'arme!

- On commence quand?

- Bah, maintenant ! dit-il avec un sourit en coin."

Je n'ai pas peur de magner l'arc. C'est le temps qui m'inquiète. Il faut à tout pris que je sache utiliser un arc.
Ma deuxième étape personnelle sera de me "connecter" a cet arme de mon âme. Enfin, me rendre au mont Olympe avec Théo et battre Héra.
D'ailleurs, en parlant de lui, depuis la lettre c'est vrai que je ne l'ai pas revue.

PDV de Théo:

Après les menaces d'Héra, j'ai tout de suite compris que tout les gens que j'aimais aller souffrir, par notre faute. Et quand je parle de "tout les gens", je parle de mes parents. Même si ils ne sont que nos parents adoptifs, c'était eux que j'aimais le plus, avec ma soeur. C'était la seule famille que j'avais eu. C'est vrai que je suis un dieu, et en plus de ça, le fils du roi des dieux, mais ce père là a abandonner notre mère, et notre mère, qui se trouve être aussi une déesse, nous a abandonné par la suite. Loïs et moi avons vécu quinze ans dans l'ignorance de nos vrais patères.
La lettre d'Héra m'a fait revenir tout ça en tête. Être enfant d'un dieu et être sur Terre n'est pas facile et ne le sera pas pour mes parents non plus. Je ne veux pas qu'ils leur arrivent quoi que ce soit. Je veux juste les savoir en sécurité.

Je me rendis dans ma maisonnette et pris un sac à dos.
Dedans, je mis une bouteille d'eau, une lampe torche, une dague noire (on sait jamais), une boussole et quelques rations.
Si je pars maintenant, je serais de retour au camp vers cet aprèm.
Je dois juste les rendre visite.

" Bon, bah... Je suis paré! dis-je pensant être seul.

- Paré pour quoi exactement ? "

Je me retourna et vis Valériane, croisant les bras et me regarda incompréhensive.

" Hum... Je... begaillais-je.

- Attends, c'est un sac d'excursion? Ou tu veux partir Théo ? demanda-t-elle si insistante."

Je ne répondis pas. Je savais qui si je le disais, elle allait en empêcher.

" Très bien! Alors, je viens quand même avec toi! dit-elle sûre d'elle.

- Non, non, non! C'est or de question ! répliquais-je.

- Et puis-je savoir pourquoi ?!

- Parce que c'est une affaire personnelle !

- Je comprends mais ça ne m'empêchera pas de venir avec toi. Non seulement t'as besoin de moi pour te protéger mais aussi pour trouver la porte de sortie. répliqua-t-elle.

( Je souffla de désespoir )

- Bon très bien! Mais c'est juste parce que tu ne vas pas me lâcher! Et je n'ai pas besoin de toi pour me protéger ! Non mais sérieusement !"

Elle souria de victoire.
Je la suivis jusqu'à chez elle pour qu'elle prenne son sac.
Sa maison était perché sur un arbre. Elle était magnifique! Heu... Je parle de la maison... Après Val aussi est belle et... Enfin... Roooo! Vous m'avez compris !

Après dix minutes d'attente, on était enfin près à partir

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Après dix minutes d'attente, on était enfin près à partir.
Elle ferma à clé la porte, se qui me fit pensé que je n'avais pas fermé à clé la mienne! Merde alors!
C'est pas grave ! De toute façon, qu'est-ce qui peut arriver dans ce camp ultra sécurisé ! Faisons confiance à mes voisins! Il ne vont surement pas aller chez moi et me voler de chose. Si? Et puis, de toute façon, je n'ai rien de "précieux" dans cette maison.
Bon aller! Première étape : se rendre à la porte d'entré du camp sans se faire chopper! Ça devrait être facile...

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