Chapitre XXII

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Rentrer au "bercail", je me sentais très gêner par ce qui s'était passé il y a environ dix minutes.
J'en voulais au gars mais d'un côté je n'étais pas sûre de comprendre leur acte. Les gars peuvent être tellement con parfois! C'est incroyable !
Je n'osais même plus les regarder... Pour le moment !

Arrivés au camp, tout le groupe avait le coeur en boule, serré.
Et le mien encore plus. Après tout, j'avais enfreint l'ordre que m'avait donné Pholos. C'est vrai que sur le coup, je m'en fichais des conséquences mais à ce moment précis, j'avais envie de gerber ou de disparaitre pour toujours ! D'après les expressions des autres, la colère de Pholos était assez... brutal! Je n'avais pas envie d'être une raison de plus!

En parlant du loup, Pholos nous attendez, entouré de quelques curieux. Il avait l'air d'avoir la haine contre son ami qui l'avait volé sa femme. En gros: il était vraiment furieux et c'était pas des lols!

J'arrivais devant lui, sueur au front et mains moites. J'avais envie de me cacher de tout et en particulier, de Pholos.

" Loïs et Théo ! nous interpella-t-il de sa voix la plus grave."

Mon frère et moi avançions vers lui, absolument pas serain. Enfin, Théo avait l'air plutôt détendu ! Il avait pas de quoi! Il s'était barré du camp sans autorisation. J'espère pour lui qu'il a une excuse tenace et en béton parce que... Je n'imagine même pas les conséquences !

" Par quoi commencer ? Théo ! commenca-t-il. Tu es parti du camp en discrétion et sans mon accord préalable. Ceci normalement est l'une des premières règles du camp. dit-il sur un ton sérieux.
Et Loïs... Tu as fait presque la même chose a une différence près : je t'avais ordonné de ne pas te rendre là-bas avec eux! Et évidemment, tu m'as désobéi ! Pourquoi faut-il que tu ai le caractère de ton père ?!"

Il se retourna, ne voulant même plus nous regarder les yeux. Je pouvais me montrer compréhensive mais il fallait aussi me comprendre: c'était mon frère et je m'inquiétais pour lui.

" On est vraiment désolé Pholos! commençais-je sur un ton honteux. Mais tu sais, on parlait de mon frère ! Je ne pouvais pas les laisser y aller sans savoir où il était et comment il aller! Je n'avais pas envie d'attendre le retour de la troupe "A" pour voir mon frère ! commençais-je à m'énerver. Et je n'avais pas envie de savoir de leur part que mon frère était mort ou découvrir par leur bouches que mes parents étaient morts, poignardés en plein coeur ! "

Après ces mots, il y eut un silence profond. Pholos se retourna, contenencé par ce que je venais de dire.
Les autres baissé la tête tandis que j'attendais une réponse de Pholos qui me regardait, presque les larmes aux yeux.

" Vos... Vos parents sont morts? demanda-t-il perdu. Je suis vraiment... vraiment navré les enfants!

- Pholos, commença Vincent . Sous tout le respect que je te dois, Loïs a cru bien faire en se rendant sur place.

- Oui! ajouta Justin en s'approchant de moi. Et puis, je dois avouer que sans mon aide, elle n'aurais jamais pu s'échapper du camp.

- Et puis, je dois aussi te présenter des excuses Pholos ! affirma Valériane. Je dois avouer que j'ai aussi été complice de l'évasion de Théo ! J'aurais pu l'en empêcher mais au contraire, je l'ai aidé et je m'en veux."

Je regarda Valériane, Justin et Vincent qui on pris notre défense. Je leur souria mais attendais une réponse de Pholos.

" Dis quelque chose s'il-te-plaît Pholos! intervient alors mon frère.

(Il souffla avant de prendre la parole)

- On m'avait dit que les jumeaux de Zeus seraient spéciaux et solidaires. Je ne peux pas vous en vouloir! C'est vrai! Zeus me tuerait si je faisais la tête à ses enfants ! rigola-t-il.

- Alors, on est pardonnés? demandai-je.

- Tu sais, pardonné est un grand mot... Je ne vous en veux pas mais vous devrait quand même me promettre de ne pas recommencer! Zeus me truciderait à ce moment là, si ils vous arrivait quelque chose."

Un sourire s'accrochait à aux lèvres de mon frère et moi. Mais je ne pouvais pas promettre à Pholos une chose comme ça. Et j'étais sûre que mon frère non plus n'allait pas promettre ça.

Pholos répartis vers son bureau, nous laissant plutôt content.
Mais j'avais encore quelques questions au sujet de cette troupe "A".

Pour y réfléchir, je décide de partir vers la forêt, qui me faisait du bien.
En partant, je croisais le regard des garçons, qui avait l'air d'avoir honte de leur acte à New York. Mais je passa outre. Je sais que c'est mal poli et que je ne devrais pas faire ça mais bon, ils l'ont cherché !

**********

Dans la forêt, je repensais à tout ces événements qui s'étaient passés aujourd'hui. Ils tournaient en boucle dans ma tête.
La bagarre de Justin et Vincent, Pholos et sa colère, la découverte du cadavre de mes parents dans notre ancien chez nous et... La boîte ! Je me souviens d'avoir pris la boîte que les parents nous avaient réservé ! Je l'avais prise.
J'accours chercher mon sac dans lequel j'avais posé la boîte et la cherche. Ca n'a pas était compliqué : elle prenait toute la place!
Je la sort, dépose le sac par terre et la boite sur mes cuisses. Avant de l'ouvrir, je pensa à mon frère. C'est vrai! Cette boite lui appartenait aussi! Je n'avais pas le droit de l'ouvrir sans lui! Je décide alors d'aller le chercher pour l'ouvrir ensemble.
Soudain, j'entendis des trompettes qui venaient d'en haut. Je me précipita vers le camp et tout le monde avait les yeux rivés au ciel: On voyait arriver un char, tiré par quatres chevaux absolument magnifiques. Ils descendirent en trombe et atterrissèrent juste devant nous en délicatesse, comme une feuille portait par le vent.
Le monsieur, aux cheveux roux qui se trouvait à l'intérieur était accompagné d'une femme au cheveux bruns. Ils sortirent tous deux du transport et je vis tout le monde se mettre à terre.
Mon frère et moi ne comprenions pas pourquoi ces... révérence (si je pouvais dire ainsi) mais nous avions fait la même chose.
Puis les trompettes s'arrêtèrent, laissant un silence aussi stressant que l'on pouvais imaginer.

" Pholos! Nous devons parlé! commença l'homme vêtu d'une armure en métal renforcé."

Pholos et les nouveaux arrivants commencèrent à marcher et quand ils eurent le dos tourné, tout le monde se releva. Je regardé mon frère qui me regardais aussi dans l'incompréhension totale. Puis, l'homme et la femme se retournèrent et nous regardèrent, moi et mon frère en acquiescent de la tête, comme en signe de salut.

Mais putain! Qui sont ces gens?!

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