The Amazing Spider-Man 3 : The Dark Web

Prologue

Institut de Ravencroft. Un homme marchait dans les couloirs sombres de l'établissement, entouré de gardes. Il était habillé tout en noir, et portait un chapeau qui cachait son visage. Sa destination : la cellule de Harry Osborn. L'homme s'enfonçait progressivement dans l'institut. Il était presque rendu. Il arriva alors devant une grille, qu'un garde ouvrit avec une clé. Devant lui, des portes en métal blindé étaient positionnées, avec une vitre sur la moitié supérieure de celles-ci. Le même garde qui avait ouvert la grille déverrouilla la porte, et laissa entrer cet homme étrange. Les gardes se postèrent alors derrière la porte, prêts à intervenir à la moindre chose suspecte. La salle était très étroite, et ne contenait que le strict nécessaire : un lavabo avec un miroir au-dessus, des toilettes et une couchette. Au centre, se tenait un homme habillé en orange, la combinaison des détenus de Ravencroft. Il avait le dos voûté, et arborait tout le temps un léger sourire psychopathe.

- Monsieur Fiers, cette visite n'était pas prévue. Pourquoi venir me voir dans cette grise après-midi ? susurra Harry d'une voix un peu folle. L'effet du venin d'araignée qu'il s'était injecté arrivait à son terme, il avait repris une apparence normale et était de nouveau capable de rester calme plus de trente secondes. Le seul symptôme qui persistait était cette attitude qu'il avait à s'exprimer en souriant, comme s'il n'était pas sérieux. Comme un bouffon.

- Monsieur Osborn, commença Gustav Fiers, un détail auquel nous ne pensions plus depuis quelques mois est venu...compromettre la mission de Mr Sytsevich, dit-il d'un ton prudent.

- Ah oui ! éclata de rire Harry. Le clown que vous avez embauché avec son accent russe et que vous avez mis dans cette grosse armure de rhinocéros ! Je ne suis pas étonné ! conclut Harry, toujours hilare.

- On avait besoin de lui, soutint Gustav. Il va falloir le libérer...

- Le lib...il a réussi à se faire avoir par les flics !!! hurla Harry. Il était dans un tank sur pattes, comment il s'est fait avoir ?!!

Les gardes à l'arrière de la porte jetèrent un coup d'œil, interrogeant Gustav du regard. Celui-ci leur fit un signe rassurant, en articulant lentement et silencieusement "tout-va-bien".

- Ce ne sont pas les policiers qui l'ont eu, apprit Gustav à Harry en se retournant vers lui, parlant calmement. L'homme avait l'habitude des sautes d'humeurs de son chef, il n'était donc pas déconcerté ou même apeuré.

- Qui alors ? L'autre andouille en costume moulant est absente des radars depuis des mois, qui a pu l'arrêter. Pas lui ? cria Harry, rouge de colère.

- Si Monsieur, c'est pour ça que je suis là. C'est l'araignée...elle est de retour... annonça Gustav, la mine plus sombre que jamais.