Chapitre 2

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Julia se réveilla dans une pièce inconnu. Une chambre. Celle-ci était immense, elle se demandait même si elle ne faisait pas la taille de son appartement. Elle se trouvait sur un lit king size, qui pouvait accueillir facilement trois personnes pensa-t-elle.
Elle sortit du lit et continua son exploration, le lit était surélevé par rapport au reste de la chambre. Elle descendit alors les deux marches et arriva dans un mini salon avec un écran plat suspendu au mur et visible depuis le lit. Sur sa droite, se trouvait deux portes. La jeune femme ouvrit la première et tomba sur une magnifique salle de bain contenant sur la droite une baignoire, sur la gauche, deux grandes vasques et un immense miroir et enfin au fond la pièce, une splendide douche à l'italienne. Elle ouvrit ensuite la deuxième porte. Elle vit un grand dressing mais ne s'y attarda et se dirigea vers ce qu'elle supposait être la sortie. Elle actionna la poignée mais le verrou était fermé de l'extérieur.

~

Antonio se trouvait actuellement en réunion avec la plupart de ses hommes dans une salle au rez-de-chaussée. Il attendait patiemment la réveil de sa charmante prisonnière.

- Vous pensez qu'elle va réagir comment quand elle va voir qu'elle est enfermée dans la chambre? Demanda un des hommes à l'encontre des personnes présentes.

- Elle va pleurer.

- Moi je pense qu'elle va passer par la fenêtre.

- Non, elle va casser des objets dans la chambre !

Les propositions continuèrent pendant quelques minutes puis soudain tout le monde se tut quand ils entendirent la poignet de la chambre se baisser à plusieurs reprises.

Alors que tous s'attendait à ce qu'elle pleurent, les supplient ou des choses dans le genre, ils écarquillèrent, tous sans exception, les yeux quand ils entendirent un hurlement digne de l'enfer.

- JE SAIS PAS QUI VOUS ÊTES ET CE QUE VOUS ME VOULEZ MAIS JE PEUX VOUS ASSURER QUE JE VAIS VOUS COUPER LES COUILLES ET EN DONNER UNE À BOUFFER AU CHIEN ET L'AUTRE JE VOUS LA FAIT BOUFFER PAR LE TROU DU CUL SALE CLOCHARD !!!

Tout les hommes restèrent abasourdis, avant que l'un d'eux ne prenne la parole.

- Bonne chance jefe ! Perso je vais essayer de rester un peu éloigné d'elle parce que elle m'a l'air légèrement sauvage.

- Restez tous ici je vais monter et peut être redescendre avec elle, si elle ne m'a pas découpé entre temps bien sûr, annonca-t-il avant de sortir, provoquant un rire général

Arrivé devant la porte, Antonio s'arrêta en se demandant si il ne fallait pas attendre un peu mais une voix l'en empêcha.

- Ça sert à rien d'attendre derrière cette foutue porte à réfléchir je sais que t'es là, même un éléphant il aurait été plus discret.

Il gloussa discrètement mais se repris rapidement afin d'affronter la tigresse.

- Bien le bonjour señorita, commença-t-il tout souriant en entrant dans la pièce où il vit sa captive assise sur le lit l'air mécontente.

Il avait hâte qu'elle commence à s'exprimer.

- T'as pas commencé à parler que tu me gonfles déjà c'est bizarre non ? Rétorqua-t-elle

- Attention la tigresse sort ses griffes, se moqua le mafieux

- Oui et elle va se faire un plaisir de t'arracher tout tes membres un par un avec, connard

- Fait gaffe à ce que tu dis mi hermosa ça pourrait te porter préjudice.

- Oh mon dieu j'ai peur le grand méchant loup sort les dents, repondit-elle sarcastiquement en levant les bras en l'air

- Quand t'auras fini de raconter des conneries tu descendra.

- Certainement pas je vais nul part avec toi, je veux rentrer chez moi.

Antonio commença à perdre patience alors il se rapprocha sous son regard d'incompréhension, se baissa et la jeta sur son épaule puis se dirigea vers la salle de réunion où se trouvait sûrement encore ses hommes.

- LÂCHE-MOI ! SALE PSYCOPATHE !!

Il ne dit rien et continua de descendre les escaliers avec Julia sur son épaule qui se débattait et qui hurlait que c'était un psychopathe.

Enfin dans la salle, il la déposa par terre sous le regard amusé de ses hommes et attendit qu'elle s'exprime alors que était au milieu de la pièce, devant l'immense bureau en U.

- Sale vieux connard de merde putain, marmonna-t-elle

- C'est bon t'as fini ? Interrogea-t-il amusé par la situation

- Non j'en ai encore pleins d'autres ça t'intéresse peut-être? Et ton sourire colgate tu le ranges parce que je vois pas ce qu'il y a de drôle. Bougonna la jeune femme

Voyant que personne ne lui répondait et qu'ils se marraient tous, Julia fit demi-tour avant d'entendre sa voix :

- Tu comptes aller où comme ça?

- Quelque part où je verrais plus ta sale gueule

- Certainement pas alors tu vas être gentille et tu vas venir t'assoir pour qu'on discute comme deux personnes civilisées.

- Ah parce que tu te considères comme une personne civilisé, désolé de te décevoir mais ce n'est pas tout à fait le cas

- Tais-toi et assis-toi

- Non

- Et bah reste debout tonta

Antonio se montrait impassible et dur mais il n'avait qu'une envie c'était de rigoler devant sa mine renfrognée alors qu'elle ressemblait juste à un chaton en colère.
Et il pensa que ses hommes étaient du même avis quand il les vit rigoler discrètement.

- Bon tu voulais parler c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Rala-t-elle

- Pour demain, dit-il accompagner d'un clin d'oeil

- Parfait je vais dormir, lui répondit-elle en lui tournant le dos

Et à ce moment là tout ses hommes se mirent à rire face à sa provocation assez osée.

- Tu bouges pas, va t'asseoir

- Je suis très bien debout

Face à sa réplique, l'homme souffla d'exaspération mais ne dit rien.

- Ton nom

- Ta mère en slip

- Bon trêve de plaisanterie ton nom, dit-il d'une voix un peu plus fermé malgré son envie de rire.

- Nikita Dragun

- Oh seigneur viens moi en aide, jura Antonio

- Julia Klein

- Ton âge

- Vingt-cinq ans et toute mes dents, dit-elle en souriant, juste une petite question comme ça mais où est l'intérêt de m'enlever si vous me connaissez pas ? Après je dis ça je dis rien mais bon.

- Tu parles trop, dit sèchement un homme au fond de la pièce.

Douce Romance EnsanglantéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant