Douce Romance Ensanglantée

Chapitre 9

Il était 17h, l'après-midi était passée relativement vite, Julia avait fait une petite sieste qui s'etait éternisée. Alors la jeune femme se mit à la recherche d'Antonio pour qu'ils puissent aller chercher ses affaires. Elle le trouva en salle de réunion avec Vincenzo, Ethan et quelques hommes qu'elle avait déjà croisé.

- On part dans combien de temps ? Demanda-t-elle

- Dans cinq minutes, on vient de finir. Marco et Ethan viendront avec nous.

Une fois prête, elle attendit devant la porte d'entrée, ils arrivèrent seulement quelques instants plus tard.

- On prend deux voitures comme ça on pourra prendre les plus d'affaires possibles, annonça Antonio, Julia tu viens avec moi

Pendant le trajet, Antonio avait posé sa main sur la cuisse de la jeune femme et avait dessiné des cercles avec son pouce dessus.

Le chemin jusqu'à l'appartement se déroula dans le silence. Julia réfléchissait à ce qu'ils étaient. Pourquoi l'avait-il embrassé ? Allait-il regretter et dire que c'était une simple erreur ? Pourquoi lui portait-il autant d'attention alors qu'elle n'était qu'une simple jeune femme essayant d'oublier son passé ? Pour conclusion, elle se dit que seul le temps pourrait répondre à ses questions, qu'il faut qu'elle laisse les choses se faire d'elle même.

Quand elle sortit de ses songes, elle remarqua qu'ils venaient de se garer, alors elle descendit et monta à son appartement. Celui-ci était simple mais moderne, noir et blanc. La porte d'entrée donnait directement sur le salon et la cuisine ouverte.

- On commence par quoi ?

- Faites le salon je m'occupe de ma chambre et de la salle de bain, normalement ça devrait aller vite vu que j'ai pas beaucoup d'affaires, annonça Julia avant de se diriger vers le couloir à sa droite.

Alors que les trois garçons s'affairaient à récupérer tout ce qui se trouver au salon et à la cuisine, Julia de son côté, vida son armoire à vêtements puis sa commode à sous vêtements. Au fond de celle-ci, elle vit un bout de papier dépasser alors elle le prit et lorsqu'elle vit la photo. Cette photo. Elle ne pût s'empêcher de verser une larme.

- Il me manque énormément à moi aussi, déclara doucement Ethan en entrant dans la chambre.

Il effaça la larme qui roulait sur sa joue et encadra son visage de ses grandes mains. Elle dût lever la tête car comme Antonio, son cousin atteignait les 1m 90 facilement.

- Efface moi ces larmes Julia, il ne voudrait pas te voir dans cet état

- Il me manque tellement. J'aurais dû le sauver, j'aurais pu le sauver tu te rends compte ? Sanglota-t-elle

- Je sais Julia, je sais mais maintenant il faut aller vers l'avant. Ce n'est pas de ta faute, tout ça c'est de sa faute, de la faute de Carlos. En aucun cas tu es responsable. Tu entends ça?

- Oui, souffla-t-elle si doucement qu'elle se demandait si il avait entendu.

- Allonge toi je vais finir

Elle le fit sans rien dire et alla se mettre sur lit d'où elle l'observa: grand, brun, musclé, yeux bleus, son cousin avait tout pour plaire.

Antonio lui, venait d'envoyer Marco mettre les derniers cartons dans la voiture. Mais ce qui lui parut bizarre est que Ethan n'était toujours pas revenu alors il traversa le couloir et entra dans la chambre où il trouva Julia endormie sur le lit et Ethan en train de ranger les derniers sous vêtements dans un carton. Ethan réveilla doucement Julia qui papillona des yeux pour s'adapter à la lumière.

- On a fini de tout vider, on va y aller, tu viens me montrer le garage ? Demanda doucement Ethan afin de le tirer délicatement du pays des rêves.

- Oui bien sûr, Antonio vas-y part devant.

Entendre son prénom sortir de sa bouche lui provoqua des centaines de frissons. Rien que d'entendre son prénom lui fit perdre la tête mais alors ne parlons même pas de lorsqu'il l'avait embrassé même si Vincenzo avait quelque peu ruiné ce moment d'intimité. Il avait décidé de laisser les choses se faire d'elle même avec elle. Il ne voulait pas la presser, il voulait prendre son temps.

Les cousins descendirent au garage. Ethan prit la moto et Julia la voiture.

~

Antonio était en train de décharger les cartons lorsqu'il vit une magnifique moto bleu   foncée suivi d'une Audi RSQ8 flambant neuve pénétrer dans la propriété. Ses hommes furent émerveillés devant les véhicules qui venaient d'arriver.

Il vit l'informaticien descendre de la moto puis Julia sortir de la voiture avec le dernier carton.

- Waouh Julia elle sort d'où cette voiture ? Elle coûte plus cher que mon avenir, dit Vincenzo en courant vers elle.

- Ah et ben dans ce cas là elle doit pas coûter très cher, rétorqua la jeune femme en riant

- Haha très drôle, tu viens de blesser mon égo

Ils continuèrent de se chamailler quelques minutes puis ensuite, ils finirent de monter les cartons dans la chambre de la jeune femme.
Une fois tout monté, Julia s'enferma et rangea toutes ses affaires. Elle était tellement absorbé dans ce qu'elle faisait, que lorsqu'elle se dirigea vers son lit et qu'elle vit que son réveil affiché 0h 10, elle décida de ranger rapidement la salle bain.

Maquillage, ok. Produits de beauté, ok. Savons, ok. Le reste ce sera pour demain, pensa-t-elle.

Une fois tout fini, elle sortit discrètement et commença à descendre les escaliers lorsqu'un bruit attira son attention à l'étage supérieure. Alors elle se stoppa, espérant entendre un autre bruit. Ce qu'il se passa quelques instants plus tard.
Alors elle changea sa direction et prit les escaliers qui mènent à l'étage d'au dessus. Le bruit s'intensifia à mesure qu'elle montait les marches. Elle s'enfonça dans le couloir et constata qu'elle se rapprochait de la source du bruit. Une fois devant la bonne porte, elle s'arrêta trente secondes, inspira profondément et une fois prête, elle ouvrit délicatement la porte. La pièce était plongé dans le noir à l'exception d'une toute petite veilleuse au fond de la chambre. Elle n'entendit plus rien quand soudain le bruit se répéta. Mais ce qu'elle entendit la surpris énormément.

En effet c'était bel et bien une surprise car elle s'attendait à un cambrioleur fouillant les meubles ou encore un intrus qui cherchait des informations mais elle ne s'attendait pas à ça.

Pas à un pleur.

Pas à un pleur de bébé