Nouvellement arrivé en Normandie, ayant été muté dans sa capitale historique, j'ai choisi de m'installer sur les hauteurs, dans un petit quartier résidentiel avec un petit côté anglais qui m'a tout de suite plu. La maison est très sympa, avec un jardin et le must bien que la Normandie ne soit pas la région la plus chaude de l'hexagone, une piscine couverte. Je me présente, trentenaire bien dans son corps et dans sa tête, je travaille pour une banque mais dans son siège. Rien de palpitant mais je m'y plais et le salaire est loin d'être négligeable.
Le lendemain de mon installation, à la « desperate housewives » mes voisines sont venues se présenter et ont commencé à poser des questions ... » Alors vous êtes arrivé en premier et votre épouse vous rejoint ? Oh non, je m'installe seul et sans vouloir être désagréable, je préfère les hommes aux femmes ». Comme ça je plante le décor. Une rougit, l'autre avale sa salive bruyamment et la troisième annonce la retraite. Comme quoi, bien que la société évolue, elle n'évolue pas à la même vitesse dans toutes les couches sociales.
Installé depuis bientôt un mois, mes voisines me font des beaux sourires de façades, les dents crispées alors que leurs maris plus détendus me saluent chaleureusement. Le plus à l'aise est le fils de mes voisins d'en face, Thomas, Thom pour la famille et ses amis. Il traverse la rue pour me serrer la main et papoter toujours un peu. 19 ans, première année à l'université, sa voiture, ses hobbies, ses amis ... jamais de copine ... tiens tiens ... A peu près 1,80 m, bien bâti, cheveux blonds en bataille, les yeux bleus clairs et apparemment peu poilu. Rien à jeter. Beau petit lot bien craquant, mais bon je m'égare.
Hier Thomas m'a demandé si j'aimais le jardinage « pourquoi donc ? - Vu comment est ton jardin on ne peut que se poser la question ... - Ah oui c'est clair. Je n'ai pas trop eu le temps avec l'emménagement et je n'ai pas encore l'outillage nécessaire. » Dernière phrase que je dis avec un sourire très appuyé. Thomas sourit et une fossette apparaît, très mignonne. « Si tu veux je peux m'en occuper, je le fais pour d'autres voisins, ça me permet de me payer de petits extras. - Très bonne idée, j'ai encore pas mal de choses à faire à l'intérieur. Tu peux le faire quand tu veux, je te laisserai une clé de la barrière. - Je peux la prendre aujourd'hui comme ça je pourrai commencer demain avant la pluie attendue en fin de semaine. » Thomas m'a donc suivi à l'intérieur et le temps que je lui donne la clé, je l'ai vu jeter un œil sur le désordre ambiant. « Comme je te l'ai dit j'ai beaucoup de choses à ranger. - Je vois ça ... » et en pointant du menton la baie vitrée, il me demande si j'ai pensé à l'entretien de la piscine, sinon il peut aussi s'en charger, il le faisait pour les anciens propriétaires. Je lui dit que je lui faisais entièrement confiance. Il est reparti et au lieu de me serrer la main il m'a claqué une bise. Un petit temps d'arrêt car il a du prendre conscience de sa familiarité. Je lui ai fait un sourire et lui ai dit de filer, sinon ça allait jaser dans le quartier.
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Le fils de mes voisins
General FictionUn maître bdsm découvre que son jeune voisin est loin d'être aussi sage qu'il y paraît. Leur rencontre et leur histoire