Paul a prévu d'arriver en fin de matinée, pour installer son matériel et parler des prises de vue avec nous pendant le déjeuner. En l'attendant Thom et Alex vont travailler un peu et je reste dans le salon avec Haruko. Je ne sais pas grand-chose de lui alors je lui pose deux trois questions pour connaître ses origines, sa famille, son univers ... Haruko marque une pause. Nous sommes dans le canapé, je suis assis et Haruko est allongé, sa tête posée sur mes genoux, ma main dans ses cheveux. Il se redresse, assoit contre moi et il me prend les mains « Mon père est d'origine japonaise et fan de manga, d'où mon nom, ma mère est normande et elle aimait tellement mon père qu'elle l'a laissé choisir mon prénom. Mais leur histoire a tourné court quand mon père a quitté ma mère pour se mettre en ménage avec une femme plus jeune et surtout très conne. Du coup ma mère s'est effondrée et j'ai cessé de voir mon père. Ma mère a sombré dans une profonde dépression et j'ai essayé de l'aider du mieux que j'ai pu. Je ne sais pas ce que je peux croire mais elle s'est suicidée quelques jours après mon dix-huitième anniversaire, comme si elle avait attendu que je sois majeur pour le faire. Que ne je ne sois pas obligé d'aller vivre chez mon père, qui m'a renié totalement quand je lui ai annoncé que j'étais gay. Je me suis retrouvé sans famille, car ma mère était fille unique et mes grands parents sont morts dans un accident de voiture alors que j'étais tout petit.Je me suis retrouvé seul et sans ressources. J'ai réussi à m'en sortir, à passer mon bac et un bts et j'ai commencé à chercher du travail. C'est comme ça que je me suis retrouvé livreur, à livrer un jour un matelas ici, sans pouvoir imaginer ce qui allait se passer ensuite ». Il n'avait pas marqué de pause et j'ai senti toute la tension qu'il ressentait, dans ses mains, prises dans les miennes. Nous nous sommes regardés et avant qu'une larme ne coule sur sa joue, je l'ai embrassé et serré contre moi. Je lui ai dit doucement au creux de l'oreille que je voulais qu'il se sente bien ici, un peu comme la maison d'un cousin éloigné ... Il a légèrement pouffé et s'est décollé de moi pour me faire un sourire et il a lâché : « j'aurais plutôt dire la maison d'une vieille tante » et il est parti à rire ... Sa blague m'a fait sourire et je lui ai dit qu'il ne perdait rien pour attendre, que je saurai m'en souvenir lorsque j'aurai une badine ou un fouet entre les mains. Il s'est calmé et m'a fait comprendre qu'il adorerait ça. Au bruit que nous faisions Thom et Alex nous ont rejoint, ils n'arrivent pas à se concentrer, ils sont impatients de rencontrer Paul et surtout de faire les photos.
J'avise mon téléphone que j'avais abandonné sur la table pendant mon échange avec Haruko. Paul avait laissé un sms pour donner son heure d'arrivée soit encore 20 bonnes minutes à attendre.
J'ai demandé aux garçons d'aller se préparer, d'aller mettre leur tenue, c'est dire collier, harnais, cage et petit boxer blanc. Alex part en premier, Haruko semble hésiter et Thom lui prend la main et l'entraîne dans la chambre. J'aime voir la complicité qui existe entre mes garçons,je me dis que je suis très chanceux d'avoir rencontré Thom, car tout ce qui se passe découle de notre rencontre et de l'amour qui existe entre nous. Thom me rejoint et me dit que je peux aller me préparer, qu'il m'aidera à lasser mes bottes. Il sait que j'aime le voir à mes pieds, docile, en train de me servir. Je l'attrape et l'embrasse goulûment, une main sur la bosse de son boxer qui vient de tressaillir. La journée va être très chaude. Quand j'arrive, Alex termine d'aider Haruko à mettre son harnais. Sur le lit Thom a préparé mon harnais, mon short cuir, les chaussettes montantes, ma casquette, mes lunettes et mes gants. Je demande aux garçons de me laisser et de guetter l'arrivée imminente de Paul. Seul Thom reste avec moi, il m'aide à me déshabiller, pose mes affaires et attend que je lui demande de se mettre à genoux devant moi. Je m'assois sur le bord du lit et lui demande de me présenter mes chaussures, il m'aide à les enfiler puis il se charge de les lacer sérieusement. Qu'il est beau dans ces moments, concentré et soumis à mes désirs. Il sait l'importance qu'il a dans ma vie et je le remercie silencieusement juste quand il lève les yeux et qu'il accroche mon regard. Sans se parler, il a compris mes pensées, il me fait son adorable sourire et il me dit tout simplement « je t'aime ». Ce moment très fort en émotions est interrompu par Alex qui nous prévient que Paul est en train de se garer. Je dis à Thom que je vais finir seul de me préparer, qu'il aille accueillir notre invité.
Quand je sors de la chambre Paul termine de déposer son matériel. Nous nous embrassons chaleureusement, c'est un ami, un partenaire de jeu, une personne qui a toute ma confiance. Je lui demande comment il veut s'organiser. Il souhaite installer son matériel au sous sol où seront prises le maximum de photos, d'autres se feront en extérieur notamment avec une séance piscine. Je demande aux garçons de prendre le matériel de Paul et je les précède jusqu'au donjon. Paul me dit que j'ai bien aménagé mon sous-sol, que nous allons pouvoir faire de superbes photos. Je lui dit que les garçons sont là pour l'aider à tout installer et je les laisse pendant que je remonte à l'étage pour préparer le déjeuner et un petit apéritif de bienvenu. Ils remontent rapidement et Paul nous demande une faveur. Il prépare une exposition sur le monde BDSM et il nous demande s'il serait possible pour lui d'exposer quelques photos qu'il fera aujourd'hui. Je lui précise que la seule condition est que l'on ne puisse pas nous reconnaître sur aucun des clichés exposés. Paul me dit que c'est entendu et que de toute façon il nous demandera notre avis avant. Je demande à Thom et Alex de servir l'apéritif, nous nous installons dans le salon et je propose à Paul d'aller se changer, car je sais qu'il affectionne lui aussi le cuir et nous avons convenu que nous porterions aujourd'hui le même short.
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Le fils de mes voisins
Ficción GeneralUn maître bdsm découvre que son jeune voisin est loin d'être aussi sage qu'il y paraît. Leur rencontre et leur histoire