Chapitre 11

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Newton le fit assoir sur ses genoux, ayant un jappement aigu en le sentant obéir avec vigueur. Il avait ses mains à sa braguette, il les agitait d'une diligence forte que l'adulte dut interrompre, soupirant à ses lèvres : M, Merde, Tommy, tu te précipites trop... Nous nous connaissons à peine. » Thomas se blottit à son cou, la voix grommelant en ripostant : « Je n'ai pas besoin d'en savoir plus, je sais parfaitement ce que je veux.

- Et que veux-tu ? dit-il, expirant bruyamment.

- Montons. »

Dans leur chambre, Newton se laissa tomber dans le grand lit. Thomas séparait ses cuisses au-dessus de lui. Ses longues jambes le sanglèrent à lui, ils eurent un hoquet au touché de leurs entrejambes. Thomas se défit de sa chemise, Newton le suivit avant d'embrasser son torse, remontant aux tendons de son cou. Le cadet le tira par les cheveux pour avoir encore un peu de ses lèvres, il roulait ses hanches contre les siennes alors que Newton émettait les plus splendides des sons.

« Je ne t'ai pas encore dit à quel point tu es beau... murmura-t-il avec regret.

- Venant de toi, beau brun ? tu sors tout droit d'un rêve. Plutôt d'un porno... non pas que je sois informé à ce sujet. »

Thomas, entrecoupé d'un rire, baisa ses clavicules en envoyant instantanément son bassin vers le sien.

« M, Merde, Tommy... Je t'assure que tu perds la tête... »

Le garçon eut un glapissement guttural, retirant son jogging dans lequel il se sentait déjà si mal à l'aise. Il remarqua son regard, rond et intimidé, alors qu'il soufflait maintenant à voix basse : « Merde... tu es parfait de la tête aux pieds... Tu me complexes.

- Ne dis pas n'importe quoi... rit Thomas, s'actionnant afin de le rendre nu aussi. Tu es merveilleux.

- T, Tommy, si tu continues sur cette lancée, je suis capable de ne pas savoir m'arrêter...

- Et je n'en n'ai pas envie. Regarde-toi, on dirait un ange. »

A ces confidences, Newton le libéra de son boxer, ignorant son soupir soulagé tandis qu'il saisissait déjà son érection. Il y donna quelques caresses, courtes et longues, qui le firent languir aussitôt : « Newt, s'il te plaît...

- Tu n'es pas très endurant, dis-moi. sourit-il, obéissant cette fois-ci.

- Tais-toi... »

Il eut ce besoin, immense, soudain. Celui de combattre cette rage, prenante et horrible, de plaisir. Il enfonça ses dents dans son épaule quand il y reposa le menton, Newton poussa un gémissement mêlé de complaisance et de douleur, sentant à la fois Thomas recouvrir impatiemment sa main de la sienne pour accélérer.

« Je t'excite à ce point ? glissa-t-il à son oreille. »

Thomas eut un grognement honteux, le mordant à nouveau en espérant taire ses moqueries. Newton lâcha un jappement étranglé, amenant ses yeux à leurs mains.

« T, Tommy... Je ne jouais pas un rôle, hier soir, avec Gally... Tu l'as fait, tu m'as sauvé... Je ne sais pas comment, ni pourquoi, ni quand exactement... Je le sens simplement. murmura-t-il plus bas. S'il te plaît, fais-moi l'amour...

- Que... quoi ? bégaya-t-il, se paralysant tout à coup.

- J, Je sais que je t'ai dit que nous allions trop vite, je le pense... seulement... eh bien, je le veux... j'en ai besoin... Je veux te sentir près de moi, au plus près possible. Merde, j'espère que cette demande ne sonne pas aussi étrange qu'à mes oreilles...

- N, non, non, absolument pas... bredouilla-t-il. Je suis simplement surpris... et effrayé... effrayé parce que... je ne l'ai jamais fait, enfin... je ne sais pas si c'est une bonne idée...

Une saison en enfer - NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant