Chapitre 9 : Roux et brune.

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Le reste de la journée se passa pour dans l'ensemble sans encombre. Je me souviens que Zeke avait râlé parce que j'utilisais le moindre prétexte pour utiliser son prénom, on avait mangé ensemble le midi sans interruption cette fois et malgré tout le temps passé, toujours aucunes nouvelles de Sarah.

Nous avions fini à 16 heures, je me trouvais devant le portail et j'admirais le début du coucher de soleil, Zeke à mes côtés.

- Je te dépose. Affirma t-il.

-Non. Dis-je simplement.

-Ce n'était pas une question au cas où tu n'avais pas remarqué.

-Je m'en fous, non.

Il soupira.

- Je n'habite pas si loin. Je suis venue à pied ce matin.

- Je te dépose. Répéta t-il.

- Non. Répétai-je à mon tour.

Il leva un sourcil amusé quand une voix provenant du parking l'interpella.

-Deux secondes, on règle ça tout de suite.

Après avoir dit cela, il se retourna et je profitai de cela pour partir aussi silencieusement et rapidement que je le pouvais.

Pendant que je "m'enfuyais" je pus apercevoir la personne qui l'avait appelé.

C'était un garçon, grand je dirai à peu près sa taille, roux.

Je ne pus voir plus avant que Zeke ne se retourne et me voit prendre la poudre d'escampette en marchant à l'envers.

J'étais déjà à une assez bonne distance et je lui fis un signe de la main pour lui dire au revoir.

Il leva sa main d'un air résigné et me rendit mon signe avant de se diriger vers le grand roux.

Je me retournai à mon tour et rentrai à la maison.

J'arrivai dans l'allée mais n'y vis pas la voiture de Sarah.

J'entrai dans la demeure et n'y vis aucune trace d'elle non plus. J'allai dans la cuisine et la seule chose qui indiquait qu'elle y était passée était une tasse et une petite cuillère dans l'évier.

Je voulus les laver mais une odeur étrange me dérangeait.

Je me mis donc à chercher sa provenance et plus je me rapprochais du four, plus elle était présente dans mes narines.

Je pouvais maintenant entendre un léger sifflement et je ne m'y pas longtemps avant de comprendre. Je me jetai sur la bouteille de gaz et la fermai.

Comment avait t-elle pu l'oublier ?

-C'est à ce moment que j'aurais dû me poser des questions.

Je montai à l'étage sans prendre réellement conscience du danger que j'avais encouru.

Une fois dans ma chambre, je m'allongeai sur mon lit sans rien faire avant de finalement tourner en rond sans savoir comment m'occuper.

Je me sentais minable. J'avais l'impression que seule je ne pouvais rien faire, sans Sarah.

C'était comme avant, c'était comme si je n'avais pas changé alors que je savais pertinemment que je l'avais fait. Je pouvais faire des choses sans elle.

Après avoir ruminé encore quelques secondes, je décidai de sortir.

J'étais de nouveau dehors, marchant un peu sans but quand soudain, une idée émergea en moi.

31th December (premier jet) [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant