Chapitre 12 : Toujours triste.

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Ainsi, les mois s'enchainèrent et nous nous retrouvions de nouveau en hiver, le 31 novembre plus précisément, à exactement un mois jour de notre rencontre.

Au fil du temps,la tristesse du deuil de ma mère commençait peu à peu à s'en aller.

Évidemment je ne l'oubliais pas et il m'arrivait de me poser toute seule et de penser à combien elle pouvait me manquer mais au fond de moi je savais qu'elle aurait voulu plus que quiconque que je profite de mon incroyable entourage au lieu de me morfondre.

Entre-temps, les parents de Sarah sont réapparus dans le décor contrairement aux miens et bien qu'ils aient insisté pour que je reste plus longtemps chez eux, je me sentais gênée de profiter de leur hospitalité plus que je ne l'avais déjà fait et je suis partie.

Avec mes amis, les choses allaient bien. Ni plus, ni moins que bien.

Bien qu'Eden ne semblait toujours pas me faire confiance à cent pour cent, lui et moi nous étions rapprochés et il s'avérait être un très bon ami...quand il le voulait. Nous passions notre temps à nous disputer pour rien et il finissait toujours par conclure la querelle par un simple "bref".

A force de se voir, lui aussi à fini par me voir à des moments où ce n'était pas la joie et j'ai appris à mes dépends qu'il était la personne la plus nulle que je connaisse pour consoler, il restait avec moi sans rien dire jusqu'à ce que je me calme et ensuite il me ramenait un flan, mon dessert préféré et même si il ne voulait pas que je le dise, c'était la chose la plus attentionnée qu'il puisse faire pour moi.

Avec Sarah, les choses se passaient relativement bien au début puis j'ai commencé à remarquer que plus les mois passaient, plus la Sarah que j'avais connu mourrait à petit feu.

Elle passait son temps en soirée et était bourrée quatre-vingt-dix-neuf pour cent du temps.

Et bien que je ne lui en tenais pas rigueur, essayant de comprendre ce qu'elle traversait, je commençais à réellement m'inquiéter de son état.

Il arrivait qu'elle perde des bribes de mémoire, ne se souvenant plus de choses importantes que l'ancienne Sarah, très prudente ne se serait jamais permis d'oublier comme fermer la porte de la maison en allant se coucher ou même simplement qu'elle ne devait pas conduire en état d'ivresse.

Penser à elle derrière un volant alors qu'elle était saoule me mettait la boule au ventre, j'avais peur qu'elle finisse comme ma mère alors je me mis à aller en soirée avec elle voulant la protéger et la ramener saine et sauve chez moi de sorte à ce que ses parents ne la voient pas dans cet état.

Au début, elle semblait apprécier que nous passions du temps ensemble puis vinrent les sautes d'humeur.

Elle était heureuse d'être avec moi puis quinze minutes plus tard c'était l'hystérie. Elle hurlait sur moi et disait que je cherchais à trop la materner.

Plusieurs fois, elle avait même insinuer que je faisais cela pour mieux lui voler clark et enfin, nous avions...les crises de larmes. Elle fondait littéralement sur moi et s'excusait de toutes les atrocités qu'elle avait pu me dire pendant sa crise d'hystérie. Elle me racontait comment chaque jour qui passait, elle passait son temps à penser que c'était elle le problème, comment de jour en jour elle perdait confiance en elle et se trouvait grosse à cause des filles super fines avec qui Clark passait son temps à la tromper.

A cause de ses crises répétitives, même si elle ne me l'avait jamais explicitement dit, je commençai à bien me douter qu'elle prenait bien plus que juste de l'alcool et après tout ça, elle s'endormait là, dans mes bras comme si tout ça ne s'était jamais passé, comme si ce n'était pas réel mais ça l'était bien.

31th December (premier jet) [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant