Froides Mains, Chaudes Amours [Levihan]

Chapitre 18 : Le bal

De nombreuses semaines s'étaient écoulées et tout semblait se passer pour le mieux. Levi se sentait comblé auprès de sa jeune scientifique et n'avait d'yeux que pour elle. Cela faisait désormais un an que les deux tourtereaux se considéraient comme ensemble. 4 expéditions avaient eu lieu depuis la fois dernière et Hanji comme Levi se faisaient confiance. Lui, avait appris à la laisser gérer ses missions, néanmoins, elle ne pouvait pas en dire autant. Non pas qu'elle avait peur pour lui, mais la jeune femme craignait les autres personnes féminines dans l'entourage du caporal-chef. Une en particulier prenait une place bien trop importante dans la vie du soldat : Petra.

Hanji la trouvait bien trop envahissante, elle se trouvait souvent là quand les deux échangeaient des moments de tendresse, à se demander si elle ne faisait pas exprès.

Comme tous les matins, la scientifique se réveillait dans le lit de son amant, déjà vide. Elle se leva, enfila une chemise à Levi, et se dirigea vers la fenêtre pour tranquillement boire son thé du matin.

Ce qu'elle y vit annonçait une mauvaise journée : Petra en brassière, en plein combat avec Levi. Il se tenait derrière sa subordonnée et lui assenait une clé de bras. Le caporal était dos à elle, concentré, alors qu'elle rougissait et souriait, certainement dû à cette proximité, qui devait la complaire dans un sentiment de satisfaction profond.

« Rhrhhrhrhrrrrrh Hanji, calme-toi, calme-toi... Il ne fait rien de mal... » tentait de se rassurer Hanji.

« Qui ça ?

-Oh Erwin ! Qu'est-ce que tu fais là ? Hanji était surprise, et honteuse de s'être fait surprendre en parlant toute seule

- Je voulais voir Levi, tu sais où il est ?

- C'est notre journée de repos, mais il continue d'entraîner sa subordonnée préférée vois-tu... Pourquoi tu veux le voir ?

- Une histoire de bal, on va organiser une sorte de gala de charité pour les orphelins de la capitale et Levi voulait participer à l'organisation

- Oh... Je vois, je lui dirai que tu es passé et que tu l'attends dans ton bureau.

- Parfait merci, et... Erwin hésitait.

- Oui ? Insista Hanji

- T'en fais pas pour Levi, avec lui tu peux dormir sur tes deux oreilles.

- C'est pas de lui dont je me méfie.

- Si tu le dis »

Erwin sortit du bureau du caporal, adressant un dernier regard à la chef d'escouade, agrémenté d'un clin d'œil.

Hanji s'habilla en civil et se dirigea vers la cafétéria vide afin d'avaler une pomme quand la voix suave d'une personne qu'elle connaissait que trop bien réveilla en elle un tourbillon de papillons au creux de son ventre :

« Coucou ma belle aux bois dormants. Levi l'embrassa dans le cou. On a fait grasse matinée ce matin, une nuit agitée je suppose...

-A qui la faute monsieur-j'allume-ma-copine-en-plein-milieu-de-la-cafétéria ?

- Je plaide non coupable, tant pour la nuit torride, je te rappelle que tu m'as sauté dessus et pas l'inverse, tant pour le fait que je soi-disant t'allumes, je n'y suis pour rien si tu ne résiste pas à mon charme...

- D'accord et elle, elle résiste à ton charme ? Hanji désigna Petra de la tête

- De quoi tu parles Quat'z'yeux ?