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- Ça fait un bail, Izana.
Il relevait la tête vers la jeune femme s'approchant de lui. Sa main claqua l'ordinateur et il se levait pour s'asseoir sur le fauteuil devant son bureau.
- C'est vrai que ça fait un moment que j'ai pas fait appel à toi Chizu.
Elle rit légèrement en s'asseyant près de lui puis posait sa main contre la sienne le regard pétillant « Alors ? Tu m'as appelé pour m'inviter à ton mariage ? J'aurais jamais cru que tu m'inviterais, je suis tellement heureuse » souriait-elle chaleureusement.
- Quand on s'est connu t'étais super froid alors j'étais contente de voir que quelqu'un réussissait à t'apaiser, j'aimerais lui parler si tu veux bien elle était toute mignonne en plus et—.
Il posa sa main sur sa joue et plaqua violemment ses lèvres contre les siennes pour la faire taire. Ses yeux se dilataient peu à peu et elle s'éloignait de lui « Qu'est-ce que tu fous... Je t'ai déjà dit que si tu avais quelqu'un je ne travaillerais plus pour toi ».
- Chizu je crois que tu as mal compris—.
- Je vais faire comme si tu n'avais rien fait et je ne lui dirais rien, au revoir.
Elle attrapait son sac et se levait, mais une main rattrapa son bras et la poussa à s'asseoir de nouveau. Le canon d'une arme se posait contre son dos la faisant frémir de peur « Calme-toi, n'oublie pas qui décide ici ».
- Qu'est-ce qui te prend bordel, ça fait presque deux ans que j'ai aucune nouvelle, depuis que j'ai vu cette fille contre ta porte en pleure, tu ne m'as plus appelé, alors qu'est-ce qui t'arrive maintenant ?
« Je l'ai tuer » tranchait-il froidement. Un frisson parcourut la jeune femme qui se tournait lentement vers lui « Tu l'as vraiment fait... ? ».
- Pourquoi ça poserait problème ? Tu devrais être heureuse, tu as de nouveau du travail.
« Mais Izana, cette fille, t'avais l'air de vraiment l'aimer... Tu m'as jamais parlé d'une fille aussi intensément » répliquait-elle d'une voix légèrement affligée.
- C'était qu'une femme comme les autres.
« Y/n c'était ça... Sérieusement, tu l'as vraiment tuer ? » demandait-elle en se tournant complètement vers lui.
Il baissait la tête en se remémorant quelques souvenirs qu'il dissipait rapidement avant de baisser son arme. « Ouais... C'est bon tu m'as refroidi, tu peux y aller ». Un regard rempli de pitié sillonnait le visage de la jeune femme qui sortait de la pièce en silence.
