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« Tu vas en mission » Dit-il sèchement en fixant ses iris d'un regard glacial comme à son habitude. « avec qui ».
Izana: moi, je dois vérifier tes aptitudes
- Quoi ? Non alors la non non non
Il plisse ses yeux toujours rivé sur l'écran de son ordinateur et contracte sa mâchoire « C'était pas une question »
- Désolé mais à tout moment t'oublie qui est l'ennemi et tu me tire dessus donc bon, je tiens à ma vie un peu
Il baisse le clapet de son ordinateur puis pose ses coudes sur son bureau vernis et entrelace ses doigts devant son visage « Je veux te voir à l'action ». Il attrape une mèche de cheveux à y/n et l'enroule autour de son doigt.
Elle regarde du coin de l'œil sa main jouer avec ses cheveux puis regarde une nouvelle fois le garçon « Qu'est-ce que j'y gagne »
Il écrase la mèche dans le creux de sa main en la fusillant du regard « Ta survie ne te suffit pas y/n ? »
- Je l'ai abandonnée quand t'as dit que tu voulais me voir faire mumuse
Il ne réagit pas mais un léger frisson parcourt son échine, elle pose sa main sur celle d'Izana toujours en train de serrer la mèche « Je veux voir Kakucho ».
Sa mâchoire se contracte progressivement en même temps que son regard s'assombrit. Il attrape violemment ses joues avec sa main et sourit nerveusement en rapprochant son visage d'elle « je t'ai dit d'abandonner cette idée »
Elle le défie du regard puis se risque à lui répondre « et moi je t'ai dit que je n'abandonnerais pas ». Son souffle saccadé se répercute sur le visage de la jeune femme sûre d'elle, du moins c'est ce qu'elle laisse paraître sur son visage alors que ses mains tremblent sur ses cuisses.
Izana: Continue à essayer de te mettre sur mon chemin et je vais te détruire
Elle sourit hautement et articule quelques mots d'une voix tremblotante « pas si je te détruis avant ». Les commissures de ses lèvres frissonnantes s'étirent davantage malgré la pression qu'exercent les doigts d'Izana sur ses joues.
Son regard sur la jeune femme s'assombrit progressivement laissant un silence traîner dans la pièce. Il détaille le visage de la jeune femme oppressé par sa main puis la pousse contre son siège et se rassoit dans le sien.
Izana: Très bien, tu veux jouer ? On va jouer
Elle pose sa main sur ses joues et les caresses pour calmer la douleur. Il tape ses doigts frénétiquement sur le bureau puis reprend « Ce soir tu viens dans ma chambre ».
