OS pour les fêtes !

Concours de déguisement

Pdv Kageyama :

Je suis actuellement à deux doigts de mourir de honte. Pour contextualiser : le lycée à organiser un concours de déguisement par duo. Le club nous à obligé de participer sous peine de ne pas participer au entrainement une semaine entière. Les groupes se sont formés par niveaux et par "affinité" ?! C'est venu naturellement donc je forme un duo avec Hinata. Le probleme c'est que cet imbécile doit avoir des idée stupide et faire des caprice pour que j'accepte. Me voilà donc habillé en ventriloque et lui c'est la marionnette. Je dois avouer que c'est une bonne idée sauf que pour la mise en scène je dois glisser ma main sur son dos pour donner l'impression de faire parler la marionnette. Mais toucher sa peau nous procure à tous les deux un frisson. Pas qu'il soit désagréable mais c'est gênant. Durant le défilé, il rougissait et mon cœur battait bien trop vite. Nous sommes actuellement derrière le gymnase pour faire redescendre tout ça. Il est en bas des marches tandis que je suis assis en haut. Suga nous à proposer d'aller respirer loin de toute l'agitation. Les résultats devraient être annoncés bientôt. On va devoir y aller.

"- Oi, Boke on doit y retourner."

"-Encore cinq minutes s'il te plait."

Je lui accorde et m'assieds sur la première marche en partant par le bas. Je suis près de lui et vois que ses joues sont toujours aussi rouges malgré le maquillage pâle qui ne cache rien de son teint. Ses yeux fixent un point sur le sol, ses mains tiennent sa tenu au niveau du cœur. Il tremble, et ses cheveux qu'il avait coiffé laissent échapper plusieurs épis. Dans un élan incontrôlé je le plaque contre moi et caresse doucement le dos. Mon cœur repart de plus belle et mes joues chauffent. Il essaie de se dégager mais je sert l'emprise, je refuse qu'il me voit comme ça.

"-Kageyama ?" appelle-t-il faiblement.

C'est au bout de quelque minute que je relâche mon emprise et me recule. On se fixe longuement. Ses yeux châtain brillent d'une lueur qui m'est inconnue mais que j'avais déjà vu tant de fois pendant les matchs lorsqu'il marque. je me risque à placer quelque épis qui cache son visage. lui vient poser sa main sur ma joue en s'avançant lentement. je l'imite. Nos souffles se coupent et s'entrechoquent. Nos yeux se fixent sur les lèvres de l'autre par moment et dans un accord commun silencieux. On goutte à l'autre d'abord doucement puis langoureusement. On se sépare quelques secondes reprenant un semblant de souffle pour retrouver rapidement l'autre. Ses mains bloquent sa nuque tandis que les miennes l'attire sur mes genoux.

"- Ils ne doivent pas être loin. Je les ai vu venir par ici plus tôt."

Des pas se rapprochent mais je n'ai aucune envie de le laisser partir. Un éclair de génie me prend et je coupe le baiser pour venir passer ma main dans son dos et lui demander de faire semblant de répéter. Tanaka et Nishinoya arrivent quelques secondes après les premiers mots échanger. Notre souffle venait à peine de redevenir normal. Mais nos visages restent affreusement rougis par la gêne.

"- Les gars on vous a chercher partout." crie Tanaka, habillée en infirmière.

Nishinoya le rejoint rapidement lui habillé en docteur. S'ensuivent Sugawara et Daichi. Il nous remet les prix du concours. Les deux secondes années repartent tandis que les terminal reste avec nous. J'aurai préférer rester seul avec Shoyo mais ils s'installent à nos côtés.

"-Alors ? Un truc à nous dire ?"

"-non" répond-t-on d'une seule voix en rougissant.

"- Donc rien c'est passé ? Et vous rougissez pas parce que vous nous cachez un truc ?!"

on se regarde et il descend de mes jambes a mon grand regret. Il essaie de justifier notre absence comme il pouvait. Mais les deux terminal ne sont pas dupe et reste suspicieux.

"- Bien donc vous allez pas utiliser votre récompense ensemble ?"

"- Un massage en duo gratuit faut profiter. Seul tous les deux dans une salle à vous faire masser. Vous avez de la chance. Avec les entraînements j'aimerai aussi pouvoir en profiter." Le ton et le regard de Suga montre bien qu'il veut nous gêner.

Ce qui est réussi car on rougit lorsque nos regards se croisent. Se faire masser seul avec Shoyo serai pas de refus. Je pourrais entrevoir son corps et on serait seuls. je secoue la tête. Non, je ne veux pas juste entrevoir son corps, je veux le découvrir. Je le veux pour moi. Mon visage s'empourpre de nouveau tandis que nos aînée nous quitte fière de l'effet de leurs paroles.

"-Kageyama ?"

Je le regarde. Il n'est pas trop loin donc j'attrape sa hanche et le rassied sur mes cuisses. J'enfonce ma tête dans son coup et marque sa peau d'un beau suçon. Il me repousse et regarde à travers la vitre du gymnase.

"- Pourquoi t'as fait ça ? Ça ne part pas !" se plaint-il.

Je baisse la tête en mordillant ma lèvre inférieure voyant du coin de l'œil qu'il frotte la marque.

"-Ta jamais eu de suçon ? C'est pas en frottant que ça partira." commençais-je en relevant la tête. "Tu veux savoir pourquoi j'ai fait ça ? Je ne sais pas moi même. Je veux juste que tu m'appartienne et que je t'appartienne. Je veux pas juste pourvoir te toucher à cause d'un stupide concours. Je veux juste faire partie de ta vie autrement. Je veux pas juste être un des nombreux passeur avec qui tu aura jouer une courte partie de ta carrière. Je n'y connais rien en relation sociale mais je sais que je peux pas me passer de toi. Alors s'il te plait ne me rejette pas." A la fin de ma déclaration, une boule s'est formée dans ma gorge et dans mon ventre. Je ne veux pas voir sa réaction par peur ou par appréhension je sais pas mais je retourne m'asseoir dos à lui.

Je ferme les yeux et pose ma tête sur mes genoux, repliés contre mon torse entouré de mes bras. Des larmes de perle au coin de mes yeux. Je les retiens du mieux que je peux mais la chaleur de deux bras fin vient perturber mes sens. Je relève la tête et la niche contre son torse. Il récupère mon visage en coupe et le relève vers lui. Il s'assied sur moi et m'embrasse longuement, amoureusement. Je profite et vient balader mes mains sur son corps en dessous des tissus le recouvrant.

"- Moi aussi je t'aime imbécile." Souffle-t-il entre deux baisers.

"-Nous voilà officiellement en couple alors ? demandais-je en humant son odeur.

Pour toute réponse je reçu un câlin et un énième bisous.

fin