Chaputre 35- Je t'aimerai toujours

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"- Que fais tu encore ici à cet heure si tardive ? Questionna Crochet en s'asseyant sur le tabouret à la droite.

- J'essaye d'oublier. Et toi, que fais-tu ici ? Demandais-je en buvant mon verre d'une traite.

- Je suis venu pour toi."

Je fit un signe à Ruby de revenir, elle me servit un autre verre sans poser de question.

"- Tu en as bu combien ? Questionna le capitaine en me regardant boire le nouveau verre.

- Pas assez." Répondis-je en reposant le verre vide sur le bar.

Crochet regarda Ruby, la questionnant su regard. Celle ci lui montra avec ses doigts. « 17 ». C'était une quantité énorme d'alcool que j'avais bu. Crochet déposa un billet sur le comptoir et m'attrapa par les épaules, me traînant dehors.

Plus tôt dans la journée, tout le monde était ici, à fêter le retour de Storybrooke, tout le monde était repartit dans les alentours de 18 heure, j'aimerai en dire autant pour moi, mais je n'avais pas réussi à quitter cet endroit. 
Crochet savait pertinemment que je n'étais pas en état de rentrer seule. Il enroula mon bras autour de ses épaules, me soutenant.

"- Mais qu'est-ce qu'il te prends, ma jolie ?  Jamais je ne t'ai vu dans cet état là.

- Crois moi, tu ne veux pas savoir." Répondis-je en tirant au coeur.

Il me raccompagna devant chez moi. Je sortit les clés de ma poche, mais impossible de les insérées dans la serrure.

"- Donne moi ça, je m'en occupe." Fis le capitaine en me poussant sur le côté.

Je regarda derrière moi, persuader d'avoir aperçu une silhouette étrangement familière.

« Tu vaux mieux que ça, ma douce »

Je me frotta les yeux, regardant à nouveau plus clairement. Il n'y avais personne. Sûrement une hallucination, pensais-je, trop saoul pour en être sure. Crochet me tira par le bras, m'allongeant sur le canapé.

"- Je reviendrai demain dans l'après midi, voir comment tu t'en sors... Tu ferai mieux de dormir avant que les migraines n'arrivent."  Conseilla le capitaine en sortant.

Je gémis en guise de réponse, et aussitôt, je plongea dans un profond sommeil.

* * * *

"- Peter !" Hurlais-je en me réveillant subitement.

Mon front perlait et je tremblais de froid. Je venais de faire un cauchemar. Je regarda autour de moi, me rendant compte sur j'étais encore dans mon canapé.

Je me leva, manquant de tomber à cause de la table basse. Je m'appuya contre les murs, montant jusque ma salle de bain. L'alcool était passé, maintenant j'avais un énorme mal de tête. Il faisait encore nuit dehors, il devait être dans les alentours de 5 heure du matin à ce moment là. Je me déshabilla, rentrant dans la douche, j'allume l'eau et m'assis sur le sol, la laissant couler.
Je me mis à pleurer, resserrant mes jambes contre ma poitrine.
Je n'avais plus aucune raison de vivre, plus rien. Me revoilà au point de départ, seule. Je sais que... ma famille est là, même si je ne leurs fais pas confiance et que je ne l'es apprécie guère, je ne suis pas seule, j'ai Tyler et Crochet, mais il y a des choses qu'ils ne savent pas, qu'ils ne pourraient pas comprendre, qui doivent rester secrètes. Ces mêmes secret qui me détruiront, petit à petit au fur et à mesure du temps.
J'aimerai que tu sois avec moi, Peter, je t'aimais tellement.... Reviens moi, je t'en supplie... je n'y arriverai pas sans toi.

Je sentis un toucher froid contre ma peau malgré la chaleur de l'eau qui me brûlait.

« Reste en vie, pour moi. »

Je ne peux pas, je ne peux pas continuer à respirer en sachant que tu n'es plus là.

J'entendis l'horloge qui se trouvait dans le salon sonner, il était 6h30 du matin. Je me réveilla de ses pensées sombre qui occupait mon esprit, je me releva et me dépêcha de me laver. Je sortit de la douche, m'habillant d'un jogging et d'un sweat.

Je m'écroula sur mon lit, serrant un coussin contre moi. Je n'avais pas eu l'habitude de dormir seule, et quand tu dois à nouveau être seule, tu te sens morte, inutile, oublié , comme si une partie de toi s'était envolé. C'est ce que je ressentais, je donnerai tout pour ressentir son cœur battre, pour sentir son odeur, plus sentir ses mains enrouler autour de moi.

"- Je t'aimerai toujours..." murmurais-je en fermant les yeux.

Pour l'éternité, c'est ce qu'on s'était dit. Mais le destin en a choisi autrement, mais n'ai crainte mon amour, nous serons bientôt réunis à nouveau, je te rejoindrai, mon amour.

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