Chapitre 80- Conte de fée

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"- Luna. Elle s'appelle Luna." Articulais-je faiblement en caressant la main de ma petite fille.

Je lui avais donnée un prénom, et Peter lui avait donné son nom.

Nous étions une famille, maintenant.
Peter me regardait avec des étoiles dans les yeux. Il se tenait à ma droite, son bras enrouler autour de ma taille.

Je ne l'avais jamais vu aussi amoureux et aussi émerveillé par ce qu'il avait créé.

Félix s'abaissa a mon niveau, voulant voir de plus près notre petit enfant.

Sa main s'approcha lentement du visage endormi de ma fille, hésitant.

"- elle te ressemble tellement..." murmura t-il en caressant sa peau douce.

Peter fronçait les sourcils.
Cela faisait à peine quelques jours que Luna avait débarquée dans nos vies, mais il ne supportait pas que l'on s'approche d'elle.

Félix se releva et ne cessait de sourire.
Peter n'avais aucune idée qu'il se souvenait. Il savait pour moi, mais pas pour son meilleur ami.

Les enfants appelèrent le blond, l'obligeant à partir. Il me souriait bêtement, encore surpris de la vitesse des événements, il n'était pas prêt à me voir sous ce nouveau jour.

Je me tourna alors vers Peter, me collant contre lui.

"- Elle a tes yeux, Peter." Dis-je.

Les mêmes yeux vert électrique, avec un soupçon de bleu. Les mêmes étincelles, c'était les mêmes que son père.

"- Elle a ton sourire." Dit-il en caressant ma joue tendrement, me faisant décrocher un sourire.

Nous étions trois, et c'était la première fois que j'étais comblée, mais vraiment comblée.

J'avais eu tout ce que je voulais.

Et je voulais que ça dure pour l'éternité.
























STORYBROOKE, 16 ans plus tard.
Point de vu inconnu.











La nuit tombait sur StoryBrooke.

L'hiver était sec.

Il faisait froid, le gel recouvrait les vitres, la neige tenait au sol.

C'était bien la première fois que je vivais un hiver aussi froid depuis que j'habite ici.

"- Tu devrai aller dormir, mon trésor. Il se fait tard." Fit mon oncle en s'asseyant à côté de moi dans le canapé.

Mon oncle me racontait souvent ces histoires merveilleuse.
Et quand il me racontait leurs histoires, je ne pouvait m'empêcher de m'imaginer avec eux.

Emma me dit souvent que je lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

Grand mère me regardait avec considération, parfois, elle m'appelait par son nom.
Ça me faisait bizarre.
Elle avait l'air tellement incroyable.
J'aurais voulu la connaître, de tout mon coeur.

Félix dit que je lui ressemble aussi, il dit que j'ai ses yeux.
J'aurais voulu le connaître, de tout mon cœur.

J'aurai voulu grandir avec eux.
Ils me manquent tellement.

Mais ici, à StoryBrooke, j'étais là seule de ma famille à ne pas les avoirs connu.

Je n'avais que quelques mois à l'époque, et la seules chose qu'elle m'a laissé était son collier.

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