Chapitre 71- invité non désiré

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La nuit s'était plutôt bien passé, malgré les centaines de larmes que j'ai pu verser en silence.

J'avais laisser un espace entre moi et le jeune homme, m'assurant qu'il ne se rapprocherait pas de moi.

En revanche, le réveil fut catastrophique.

Il m'avait jeter un panier au visage, m'ordonnant d'aller cueillir des fruits pour réapprovisionner les stocks.

J'avais encore le son de sa voix dans ma tête.

« Lève toi et va nous chercher de quoi réapprovisionner les stocks ! Tu as intérêt à être revenue avant midi. »

Quel abruti, si seulement je pouvais me souvenir, le moindre petit souvenirs pourrait m'aider, juste un seul...

Pourtant je n'en avais aucuns, malgré le moi enfant, cela n'allait pas beaucoup m'aider.

Alors me voilà, accompagnée de ma fidèle amie la fée, assise par terre, le panier entre les jambes, cueillant des mûres.

J'étais pathétique à me plier à ses ordres, mais je le devais si je voulais protéger la vie de la fée.

"- Tu te rends compte ? Moi, une fille, entourée de garçons en chaleur ? C'est un pur cauchemar !" M'exclamais-je en parlant à la fée qui m'aidait à récolter les fruits rouges.

La fée tinta, comme exprimant son ressenti à elle, malgré le fait que je ne puisse pas la comprendre.

"- Tu as carrément raison." Rigolais-je.

La panier était pleins à rat bord, mais je comptais bien revenir après midi, juste pour faire chier le monde, juste pour le faire chier lui.

Je pris le panier et me redressa, la fée se posa sur mon épaule comme à son habitude.

"- Bien joué, tu vole de mieux en mieux." la félicitais-je.

J'approcha mon doigts de son visage de façon à ce qu'elle me tape la main.

Je chantonnais une melody que je ne connaissais que trop bien, c'était la même que celle du joueur de flûte. Je me maudissait pour cela, comment je pouvais penser à ça, à lui, à eux.

Le chemin que j'empruntais était périlleux, multiples sont les rocher dans lesquels j'ai faillis m'empierger.

La clairière que j'avais rejointe était vaste, des milliers de fleurs colorés décoraient l'endroit. C'était magnifique.

Je déposa le panier par terre, puis posa ma cape sur l'herbe, m'en servant de nappe.

Je m'agenouilla et déposa la fée dessus. A mon tour je m'allongea, regardant le ciel bleu se faire envahir de nuages noirs. Une nouvelle tempête approchait.

J'étais si bien à ce moment présent, je me sentais libre, je sentais l'air frais frôler mes joues, l'odeur des fleurs chatouiller mes narines.

Je tendis la main vers le soleil, qui commençait déjà à descendre lentement dans le ciel.

Si seulement je pouvais me souvenir.

Si seulement je pouvais savoir.

Si seulement.

Mais c'est impossible.

Pas si je ne trouve pas quelqu'un pour me mener sur la bonne voix.
Cette ombre que j'ai vu dans mon rêve, celle qui m'a aider a me souvenir de ma mère, de cette nuit de pluie où j'ai pu faire un cauchemar.

Cette personne peux m'aider, elle reviendra, j'en suis sure. Elle reviendra. Elle m'aidera, sinon, pourquoi être venue ?

Cette clairière.
Elle m'était familière.
Et cette arbre.
Il m'est tellement familier.
Trop familier pour être honnête.

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