Chapitre 68- Mariés

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"- Laissez-moi tranquille ! Je n'ai rien fait de mal !" Hurlais-je en me détruisant la voix.

Ils étaient tous autour de moi, tel des animaux ayant trouvé leur proie.

J'étais seule, et je ne pouvais me fier qu'à moi même. Aucun d'eux n'avaient l'air sympathique. Ils étaient tous effrayant, surtout le plus grand, il avait une énorme cicatrice qui recouvrait la moitié de son visage.

"- Ça, on s'en fou. Tu va venir avec nous, que tu le veuille, ou pas." Fis le garçon à la cicatrice en se craquant les doigts.

Je fis un pas en arrière, m'éloignant de lui.

J'étais terrorisé. Que me voulaient-ils ?

"- Je ne crois pas, non." Rétorquais-je en faisant de nouveau un pas en arrière.

J'étais loin du plus grand, mais toute proche des plus petits.

Nos deux paires d'yeux se battaient pour la victoires. Il me fixait de ses yeux noisettes, me sciant sur place.

Un nouveau pas, et c'est la que je perdis ma liberté.

Il claqua du doigt.

Deux bras m'attrapèrent par la taille et me soulevèrent dans les airs, m'empêchant de courir, de partir, de m'enfuir.

Je me débattais, bougeant mes bras en mes jambes en vain, parce que le plus grand s'approcha, et m'immobilisa les bras, me les liant avec une corde.

"- Je vous jure que je vous le ferai regretter ! Lâchez moi ! Jurais-je, hors de moi.

- Arrête de promettre des choses qui ne se passeront pas, princesse." Se moqua le chef.

Une fois que je fus complètement sous contrôle et immobiliser, il s'avança vers moi, un mauvais sourire scotché au visage. Je ne l'aimais pas, il ne m'inspirait pas confiance.
Il attrapa ma mâchoire comme il l'avait déjà fait, et pressa ses doigts dans mes joues, faisant exprès de me faire mal.

"- Les garçons, on peut enfin retourner au campement. Préparez vous à retrouver les autres, ce soir, c'est la fête." Annonça t-il en ne cessant de me fixer.

Les garçons autour se réjouissent et et crièrent de bonheur.

Je su à partir de ce moment là, que ma présence était requise quelques part, et que la personne qui me voulait n'était pas la plus gentille de cet endroit, sinon, pourquoi m'avoir traquée et terrifiée ?

* * * *

Je pouvais voir de la fumée s'échapper d'un côté de la forêt. On approchait, je le sentais, j'entendais une musique, une musique envoûtante et douce, comme de la flûte.

Nous étions proche, trop proche.

La nuit étant tomber, on pouvait voir des torches éclairer une zone délimitée.

Trop proche.

"- Va le chercher, et dis lui que je l'ai." Ordonna celui à la cicatrice en parlant agressivement à un des enfants.

Je le fusilla du regard, je le haïssais, c'était certain. Il était aussi grand que son arrogance.

Le garçon hocha la tête et partit en courant.

Mes cheveux étaient presque entièrement blanchis par je ne sais quel moyens, mais grâce à ça, la lueur de la petite fée passait inaperçue.

Elle se cachait dans le col de ma chemise, derrière des mèches blanches, elle me murmurait à l'oreille des sons incompréhensible.

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