Chapitre 32- Folie

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« Où te cache tu, ma douce ? »

Oh non, la revoilà. Cette voix qui me rendait folle. Il n'était pas là ! Il n'était pas avec moi !

« sors de ta cachette... »

Tais toi ! Je me redressa, me bouchant les oreilles. Laisse moi tranquille ! Je ne suis pas folle !

« Tu veux jouer ? Très bien. Je vais te retrouver par moi même. »

Je me tournait et me retournait. Je décida par me lever, et ouvrit la porte, courant à travers le couloir.
Des coups retentirent à la porte d'entrée, de la où j'étais, je pu voir Tyler aller ouvrir. Je me cacha dans l'angle des escaliers.

"- Salut Henry ! Qu'est-ce que tu es venue faire ici ? Demanda Tyler avec gentillesse.

- Maman m'a dit de venir chercher dans le quartier. Une personne de ma famille a... disparu, et nous la cherchons.

- Je suis désolé, mais je n'ai pas vu la fille que vous recherchez ici." Fit Tyler.

Il n'était pas très convainquant, le regard du jeune garçon se porta vers la ou je me trouvais, comme si il se doutait que j'écoutais. Je recula, le plancher grinça légèrement.

"- D'accord, merci quand même ! À plus tard, Tyler.

- Ce n'est rien, au revoir."

Il referma la porte, soupirant. Après tout, il avais garder le secret de ma présence ici. Je descendis les marché une à une.

"- Te voilà enfin, il est plus de 15 heures. Tu as dormi longtemps. S'étonna Tyler.

- J'étais fatiguée voilà tout.

- Viens manger quelques choses." Me proposa t-il.

Il m'indiqua les placard et le frigo, me disant de faire comme chez moi et de choisir ce que je voulais.

"- Nous irons t'acheter quelques vêtement à ta taille tout à l'heure, si tu le souhaite, bien sûr. Me proposa t-il.

- C'est gentil, mais je ne voudrai pas abuser.

- Ça me ferais plaisir de t'aider. J'ai tellement d'argent que je ne compte même plus, ce n'est pas une petite course qui va m'embêter.

- Dans ce cas j'accepte."

Il me regarda et sourit.

"- Mange donc et retrouve moi dans ma chambre après. Si on sort, il ne faut pas qu'on te reconnaisse."m'informa t-il avant de monter.

Je me dépêcha de manger et le rejoins, montant les marches deux par deux. J'avais hâte, il était vrai que ces vêtements étaient confortables, mais je ne peux pas porter ça tout les jours.

Il me tendis une veste de survêtement grise et une casquette.
J'enfila cette veste, elle était grande et permettait de cacher ma poitrine et le début de ventre que j'avais. J'attacha mes cheveux en arrière et mis la casquette.

"- Voila."Rigolais-je.

Il s'approcha de moi et mis ma capuche au dessus de ma casquette.

"- Là, c'est parfait."

Il m'entraîna dans les escaliers, me donnant une paire de basket, de la plus petite pointure qu'il avait, et par je ne sais quel miracle, c'était la taille parfaite.
Il s'habilla de sa veste et pris son porte monnaie. Il me tandis son bras, je m'y accrocha. Ce garçon était mon sauveur.

* * * *

J'ouvris la porte d'entrer, il déposa tout les sacs et les boîtes de chaussures par terres. Il respirait à nouveau. Les dépenses avaient été nombreuses, mais il avait insister sur le fait que ça ne le dérangeait absolument pas.

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