Chapitre 61- La descente

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J'ouvris lentement les yeux, les piaillements des oiseaux ont réussi à me réveiller. Je ne savais même pas qu'il y avait des oiseaux ici.
Je me redressa, mais me rallongea aussitôt me rendant compte que j'étais entièrement nue.

Je tenais la couverture fermement contre moi, comme terrifiée à l'idée d'être vue. Pourquoi cette peur, allez vous me dire, je n'en savais rien, j'étais gênée.

Mon regard dévia sur le sol, où se trouvait nos vêtements éparpillés partout. Rien que de repenser à la nuit que je venais de passer, mes joues prirent une teinte écarlate.

Quelques minutes plus tard, je me tourna vers la raison de mes joues rougis, le voyant dormir paisiblement. Il avait l'air d'un ange, mais grand dieu qu'il était le pire diable que j'ai pu rencontrer.

Ma main se dirigea lentement vers son visage, mon index retraça la ligne de sa mâchoire, remontant le long de sa joue. Sa peau était douce et chaude, malgré sa légère barbe de trois jours.

Dans un geste brusque, sa main se saisis de mon poignet, me faisant reculer. Ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup, me sciant sur place.

Je pris soin de recouvrir ma poitrine de la couverture, la retenant contre moi de ma main libre. Quand il vu mon stress, il me lâcha, tournant la tête de façon à ce que je ne le vois plus. Il se frotta les yeux, il avait l'air fatigué, vraiment très fatigué.

Je pris sur moi, ce refus catégorique de le toucher m'avais retourner l'estomac. Il était assis au bord du lit, de son côté, la tête entre les mains. Je resserra la couverture contre moi et m'avança a quatre patte de son côté.

Doucement je posa mes mains sur ses épaules, faisant des ronds circulaires avec mes pouces. Il sursauta mais ne retira pas mes mains de sa peau. Lentement, je me pencha sur lui, posant ma tête sur son épaule.

"- Qu'est-ce qu'il se passe, Peter ? Demandais-je avec peu d'assurance.

- Rien, tu n'as pas besoin de le savoir." Fit-il en inclinant légèrement sa tête pour me voir.

Nos deux paires d'yeux se rencontrèrent et ne se quittèrent plus. Il était très sérieux.

Dans l'espace d'une demi seconde, il s'allongea afin de me faire basculer sur ses genoux. Sur le moment, la seule chose à laquelle je pensais était de resserrer la couverture autour de moi.

Il attrapa alors mon visage en coupe, et déposa un long baiser contre mes lèvres encore gonflés de la veille. Il me lâcha et se leva, me laissant à sa place. Il se leva et je pu apercevoir que lui, il avait encore ses sous-vêtements. Il se dirigea dans le couloir, me laissant dans la chambre, seule.

Je me rallongea à sa place, humant son odeur. De la menthe, mélanger à de la pomme, avec de l'eau de Cologne, voilà ce que je sens. Je câlina l'oreiller et finit par refermer les yeux.

Point de vue Emma:

C'est avec regret que je monte dans la barque,je venais de perdre Crochet, je l'avais tuer, tout ça à cause de ces maudites dagues du ténébreux et du pouvoir qu'elles contiennent. J'ai déjà perdue ma grande sœur, perdre l'amour de ma vie était la chose de trop.

Tout le monde restais silencieux. Le voyage en barque fut long et terrifiant. Mes pensée étaient dirigés vers Mélody, allais-je la retrouver la où nous allons ? Oui, c'était évident, mais était-elle retourner vers Pan ? Sûrement. C'est ce qui m'inquiétait le plus à vrai dire. Je savais avec assurance que nous allions sauver Crochet, c'est ce que nous faisons toujours, sauver les gens. Mais melody, nous n'avons jamais réussi à la sauver, elle n'a jamais voulu être sauver.

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