Chapitre 37- Entre la vie et la mort

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"- Pourquoi tu es la ? Me questionna t-il.

- J'ai voulu vous rejoindre... vous me manquez tellement..." répondis-je en sanglotant.

Son regard était meurtri. Il me regardait, peiné de me voir dans cet état là.

Il ouvrit ses bras, m'invitant à le rejoindre. Je me colla contre lui, enfonçant ma tête dans son torse. Il me caressait les cheveux d'une façon rassurante.

"- Tout ça n'est que temporaire. Il faut que tu reparte. Fit le garçon.

- J'ai peur, Félix."

* * * *

Mon corps était froid, mon coeur avait lâché, et ils n'étaient pas entrés à temps pour me sauver.

Les secours étaient sur place avec tout le matériels requis.

"- Chargez a 200." Ordonna un des médecins.

Ils frottèrent les plaques l'une contre l'autre. Mon corps subissait les chocs d'électricité, mais mon coeur ne repartait pas. Le moniteur cardiaque affichait une ligne droite, émettant un bruit horrible à en percer les tympans.

Mon corps subissait encore en et encore ces violent chocs, sans cesse, à répétition.

* * * *

Ils me murmurait des mots doux, calmant ce torrent de larmes qui s'écoulait le long de mon visage.

"- Nous sommes des fantômes du passé, tu ne peux plus rien faire pour nous sauver. Il faut que tu te sauve toi en priorité.

- C'est tellement dure sans vous. Je ne peux pas... je t'en pris, reste avec moi."

Je me décolla de lui, regardant profondément dans ses yeux.

"- Tu dois vivre. Tu dois avancer. Nous ne sommes plus là, et tu dois l'accepter."

* * * *

Les médecins étaient de plus en plus nombreux dans la pièce, se battant pour ma vie.
Ils hurlaient tous des ordres en même temps, se mêlant les pinceaux.

"- On est en train de la perdre. Sa tension baisse !" Informa un des hommes.

Un silence lourd s'imposa.

"- Charger a 300."

Mon corps subissait encore et encore, me brûlant les veines, la ligne continuait pourtant de stagner, avec parfois des petit pics de croissance quand le choc frappait mon cœur.

"- Continuez, nous devons la garder en vie !"

* * * *

"- Mais... comment suis-je censée vivre en sachant que j'ai perdu un frère et le garçon que j'aime ? C'est impossible.

- Pourtant il va le falloir. Fait le pour moi.

- J'ai peur, ne me laisse pas !" Pleurais-je.

Je commençais à disparaître, le quittant.

"- Je ne t'oublierai jamais, princesse.

- Félix !"

* * * *

"- Heure du décès...: 17h02."prononça un des médecins.

La ligne sur le moniteur se mis à produire des courbes, petit à petit, affichant un chiffre qui augmentait de seconde en seconde.

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