Chapitre 58- Adaptation

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Je courais à travers la jungle, fuyant les enfants perdus. Les flèches volaient en ma direction.

Je zigzaguais, les évitants toutes, j'étais doué à ce jeu là.

J'escalada une parole rocheuse et monta jusqu'a la falaise, une fois en haut, je me retourna regardant en bas.

J'avais l'avantage.

"- Tu as perdue." Se moqua le chef de l'Ile en sortant de nul part.

Je me retourna, arquant un sourcil en le voyant arrivé.

"- Tu n'étais pas de la partie, tu ne jouait pas. Alors non, je n'ai pas perdue, pas encore." Le corrigeais-je.

Un fin sourire étira mes lèvres alors que je dormais toujours, rêvant de ce moment que nous avions passé au Pays Imaginaire.

Il s'avança vers moi, enroulant ses bras autour de ma taille, me tirant contre lui.

"- Je n'étais peut-être pas de la partie, mais je t'ai trouvé avant les autres." Murmura t-il en descendant ses mains sur mes hanches.

Je lui souris faiblement, tentant de garder mon sérieux.

Ses lèvres se posèrent doucement contre les miennes avant de descendre dans mon cou. Je faiblit sous son toucher.

"- Les garçons perdus vont arriver..." tentais-je de le repousser.

Ile regardait dans mes yeux, parfois descendant le regard sur mes lèvres. J'avais tellement envie de l'embrasser.

"- Et puis merde." Murmurais-je avant de plaquer mes lèvres sur les siennes.

Il pris ma main dans la sienne et m'entraîna avec lui loin de la falaise. Tout ce dont je me rappel après cela, c'est que j'avais gagné.

Une larme quitta mes yeux, j'ouvris faiblement mes paupières, coupées de mon rêve merveilleux que je faisais.

"- J'adore tes rêves, fait en plus souvent."

Je me retourna et le vis assis sur une chaise, juste à côté de moi.

Je me redressa, remontant la couverture au dessus de mon corps.

Je m'attendais à tout sauf le voir à mon chevet.
Il rigola face à ma peur.

"- Que fais tu ici ?" Demandais-je en l'assassinant des yeux.

Ses yeux descendirent plus bas que ma tête, puis remontèrent lentement.

"- Tu gémissais mon nom dans ton sommeil.

- C'est faux."m'empressais-je de dire.

Il se leva de sa chaise et s'assit sur le bord du lit, jouant avec une de mes mèches de cheveux.
Je le regardais avec incompréhension, chacun de ses gestes me faisait froid dans le dos, à n'importe quelle seconde il pourrait m'étrangler.

Son doigts caressa délicatement ma joue, essuyant la larme de bonheur qui avait couler le long de mon visage.

Mon coeur s'accélérait au chaque seconde ou sa peau était contre la mienne. Mes joues prirent en teinte rose.

"- Habille toi et descends. Tu dois manger." Fît-il en prenant un ton autoritaire.

Il se leva, me laissant encore confuse. Juste avant de sortir de l'encadrèrent de la porte, il se retourna, me reluquant sous le draps.

"- Et juste une choses, je t'ai déjà vu nue, tu n'as pas besoin de te cacher." Se moqua t-il avant de partir pour de bon.

Je soupira, abaissant à nouveau la couverture. Je n'étais vêtue que de mes sous-vêtements, alors je sortit du lit, et enfila de nouveau mes vêtement. Je ne pris même pas la peine de passer par la salle de bain, je descendit les marches, une par une.

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