Chapitre 34- fantôme

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Warning: violence

Les piaillement des oiseaux me réveillèrent. Je me tournait et me retournait dans mon lit.
La vérité, c'est que je n'aurais jamais voulue me réveiller. Voir le soleil chaque matin me démoralisait, m'enfonçait encore plus dans ma prison de verre qu'est la dépression.
Je me redressa, je ne reconnaissais en rien l'endroit dans lequel je me trouvais.

Je me dépêcha de me lever, ouvrant les rideaux. La pièce dans laquelle je me trouvais était assez sombre. Les murs étaient peints en vert sapin, noir et gris foncé. Il y avait un grand lit king size au centre de la piece, un lustre au plafond. J'ouvris une porte que j'avais remarqué et rentra dans une pièce aussi grande que la chambre elle même, elle était rempli de vêtement, d'accessoire, de chaussure et de maquillage. Je ressorti sans prendre la peine de fermer la porte, je me dirigea vers une autre porte, cette fois-ci, ce fut une salle de bain. Les lavabos était en marbre gris, la baignoire avait des motifs dorés, et la cabine de douche était assez spacieuse. C'était énorme !

Je finis par trouver la sortie, je marcha dans un long couloir, sans prendre la peine d'ouvrir chaque porte que je voyait, les escaliers était eux aussi en marbre gris, accorder avec le carrelage du Rez de chaussée. J'étais émerveillée face à ce luxe qui m'est offert. Je sortit rapidement dehors, regardant le nom sur la boîte aux lettres.
Mon nom y était inscrit, c'était donc ma propre maison ? Je n'avais pas le souvenir d'avoir... en fait, je n'avait plus aucun souvenir.

Je fouilla dans ma mémoire, puis soudain, je me souvint de Peter qui était mort dans mes bras, de la malédiction, de l'enfant que j'attendais. Que s'était-il passé ? En quel année sommes nous ? Où étais-je ?
Le bébé.

Je me précipita devant un miroir, soulevant mon t-shirt. Je n'avais rien, je n'avais plus ce lever arrondis sur le bas de mon ventre, je ne me sentais plus malade, comme si jamais je n'avais été enceinte.

Ma respiration s'accéléra, je paniquais de plus en plus. Je longea le mur du salon, m'asseyant sur le sol, je ramena mes jambes contre ma poitrine, terrorisée. J'avais ce sentiment horrible qu'il s'était produit quelques choses, mais je n'avais aucun souvenir. Je me sentais mal, perdue. Je me mis à trembler, à pleurer de nerfs. Mais que m'arrivait-il ?

« Respire »

Je n'y arrive plus ! Mes poumons suffoquaient pour de l'air. J'avais froid, j'avais chaud, j'avais envie de disparaître, de boire jusqu'à en devenir ivre morte, de m'arracher la peau, de me couper. Plein d'idées étranges me passèrent par la tête.

« Respire »

Aidez moi ! Je vais mourrir, j'ai le sentiment que je vais mourir. Qui suis-je ? Pourquoi je me retrouve seule dans une énorme maison luxueuse qui m'appartient ? Que s'est-il diable passer ? Où est passé mon enfant ?

« Respire ! »

Mes poumons reprirent une grande bouffe d'air.
1.
2.
3.
J'inspire.
1.
2.
3.
J'expire.
1.
2.
3.
J'inspire.
1.
2.
3.
J'expire.

Après plusieurs minutes, je réussis à reprendre mon calme. Des coup retentirent à la porte, des coups brutaux et peu rassurant.
Je ne fis aucun bruit.
Les coups s'arrêtèrent puis reprirent aussitôt.

"- Melody, C'est Emma et Crochet ! Ouvre la porte !"

Sans réfléchir, je tourna la clé dans la serrure et ouvris la porte.
Ma petite sœur me serra dans ses bras sans contexte. Je resserra mes bras autour d'elle.

"- Que faites vous ici ? Quel jours sommes nous ? Comment sommes-nous revenus ici ?

- Du calme, on a la première partie de l'histoire, mais on n'en sais pas plus, personne n'a de souvenirs concrets, sauf Crochet.

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