Chapitre 4

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Fin Août 2018

Je décide d'enfin allumé mon téléphone, ça doit faire cinq jours que je l'ai éteint après avoir envoyé un message à mes parents pour qu'ils ne soient pas embêtés mais j'ai bien peur que ce message ne suffise pas. Anxieuse je prie donc pour qu'il ne soit pas trop tard pour tout expliquer à ma famille. Malheureusement pour moi dès le téléphone allumé, je fus bombardée de notifications. Je vois que le dernier appel date de ce midi et qu'il s'agit de mon frère. C'est le seul qui m'appelle encore car les derniers appellent datent de deux jours. Ils ont dû comprendre que mon téléphone était éteint et que cela ne servait à rien de me téléphoner.

Je pense qu'il est temps que je donne signe de vie, je sais que je vais m'en prendre plein la tête mais je suis juste épuisée. J'ai juste envie d'être avec Alix ou Ken mais je sais qu'Alix va me prendre la tête jusqu'à que je lui raconte alors je choisis la deuxième option. J'espère juste qu'il est rentré de Grèce. J'arrive péniblement devant son appartement mais après plus de 5 minutes à sonner, j'ai l'impression qu'il n'est pas là. Je n'ai même plus de batterie donc je décide de m'assoir près de l'ascenseur, sur les escaliers au cas où il arrive.

C'est au bout de plusieurs heures que j'entends enfin l'ascenseur s'arrêter à son étage et que je le vois avec sa casquette sur la tête. Sa porte est en face de l'ascenseur alors que moi je suis assise en face, il ne m'a donc pas vu.

- Ken, je chuchote pour qu'il me voit.

Je le vois se retourner avant d'écarter les yeux en grand en sursautant.

- Putain Nini, souffle-t-il en posant une main sur son coeur.

Je ne réponds pas mais je sens mes larmes qui menacent de tomber. Il passe une main sur son visage avant de s'approcher de moi alors que je suis toujours assise.

- T'étais où ? Je t'ai appelé plein de fois, je tombais direct sur ta messagerie ! Tout le monde t'a contacté sérieux. Cinq jours Linda purée t'es complément inconsciente. Putain les darons sont allés à la police ! Tu t'en rends compte ? T'as de la chance qu'ils aient pas accepté de prendre la déposition vu que t'es majeur. T'images le bordel ? Crache-t-il sans arrêter.

Je ne réponds rien, j'ai l'impression qu'aucun son ne peut sortir de ma bouche et cela depuis quatre jours maintenant. Je me lève des marches des escaliers avant de me précipiter dans ses bras. Je veux juste son réconfort, je n'ai pas la force d'expliquer quoi que ce soir à qui que ce soit. J'ai seulement besoin de mon grand frère.

Je sens qu'il souffle de soulage avant de resserrer son emprise autour de moi.

- Ne refais plus jamais ça, s'il te plaît, dit-il en passant ses mains autour de mon visage alors que je secoue doucement ma tête.

On reste dans cette position pendant quelques secondes. Je sens qu'il est impatient d'avoir des explications.

- Vas-y je vais ouvrir la porte, dit-il en s'approchant de la porte d'entrée.

Il avance vers la porte alors que je le suis de près, je ne sais pas vraiment qu'est-ce qu'il se passe. J'ai l'impression de voir la scène se passer depuis cinq jours. Il ouvre la porte et jette sa casquette et sa veste sur le comptoir de la cuisine alors que je le suis encore sans savoir quoi faire.

- Bah va t'assoir.

Je prends le temps d'enlever mes chaussures et pars m'assoir dans son canapé alors que je le vois sortir son téléphone. Il va sûrement alerter la planète entière de mon retour. Je flippe à l'idée de voir Alix ou mes parents débarquer ici.

- Ken, je l'appelle.

- Je sms juste Papa, t'inquiète il viendra pas. Personne ne viendra.

Je secoue la tête. Il me regarde en soufflant, avant de s'approcher à nouveau et de s'assoir à côté de moi.

- Je ne vais pas te prendre la tête mais dis-moi juste où t'étais pendant cinq jours ?

- Chez Léna, j'arrive à articuler.

- Putain on lui a demandé en plus.

- Elle est à la campagne avec son copain, elle m'a dit ou elle cachait les doubles. Elle m'a promit de ne rien dire.

Il passe à nouveau ses mains sur son visage avant de balancer sa tête en arrière.

- Je suis désolé, je voulais pas vous faire peur. J'ai pas réfléchi.

Il secoue la tête, j'ai l'impression qu'il sait.

- Je t'en veux pas, j'aimerais juste que tu préviennes avant de faire des bails comme ça.

C'est lui qui me dit ça alors que partir sans prévenir c'est sa spécialité.

- Tu te sens mieux ? Il me demande.

- Oui.

Je me sens mieux parce que je suis complément vidée, j'ai l'impression de ne rien ressentir.

- Nini, t'es défoncé. Je le vois. Je ne vais pas te hurler dessus mais arrête de me mentir. Tu sais que ça me fou les boules. Tu sens la beuh, tes pupilles sont dilatées et tes yeux sont rouges. T'es pas bien mais c'est pas grave. Dit-moi juste la vérité.

Il m'attire violemment contre lui, alors que j'enfuie ma tête dans son cou. À peine ma tête en contact avec Ken, des violants sanglots commencent. Je m'agrippe donc à son t-shirt alors qu'il me chuchote des paroles rassurantes.

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hello les petits potes! Aid Mubarak à ceux et celles qui le célèbre 💙
voilà les premières réponses à vos questions :)

Réparer les dégâts - PLK 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant