Nina

14: enfoiré

Pdv Casey :

Elle m'avait été prise, un enfoiré avait levé la main sur ma sœur. Mon sang bouillonnait, jamais je n'avais voulu la plonger dans cette noirceur. Je m'étais battu pour la laisser loin de ces histoires de drogue et de mort. Mais elle est arrivée, elle foutu un beau bordel ! Sa longueur brune a bouleversé le quotidien de ce cartel.

Je passe rageusement ma main dans mes cheveux, une clope entre les lèvres, je prends plaisir à brûler mes entrailles avec cette fumer toxique.

L'ordinateur ne cesse de chercher, il cherche sa localisation et joue avec mes nerfs. J'allais vriller. Quand soudain tout s'affiche, j'avale maladroitement ma bouffée et manque de m'étouffer.

Saloperie de cigarette.

Mes veines se tendirent sous ma peau. La première chose qui me vient à l'esprit c'est la chercher, dans toute cette baraque. Mais elle n'est nulle part, pas dans sa piaule, ni dans la mienne.

"Pourquoi pas toi ? "

Je me rappelle de ces mots que je lui ai salement sorti. Je serre les points, attrape à la volé ma clé de voiture et fonce vers ce connard. Ni la vitesse du véhicule, ni la tension qui me pesait dessus pourraient me faire redescendre.

Je savais où j'allais, je savais qui l'avait. Cet enfoiré aurait dû voir la mort il y a déjà trop longtemps.

Je sors de la voiture, le moteur continu de tourner tandis que j'avance à grand pas vers l'entrée de sa villa tout frais payé par papounet. C'est beau la vie quand on vit dans les jupons de papa et maman.

Je frappe la porte et une femme en robe mini-jupe et grand décolleté vient m'ouvrir.

- Bonjo- Elle ne finit pas sa phrase que je suis à l'intérieur.

- Où tu es enfoiré ?! Mon révolver, préalablement sorti, en main, j'avance jusqu'à la cuisine, sa pute à mes trousses. On dirait que le toutou à papa a perdu ses couilles. Et c'est là qu'il se décide à apparaitre.

Ça fait mal quand on touche à la virilité.

- Que me vaut ta venue. Il souriait en coin, ce bâtard se foutait ouvertement de ma gueule.

- Où sont-elles ?!

- Oh, on dirait que superman n'arrive pas à contenir ses tigresses. Ta sœur n'est plus ici, ta jolie brune est venue jouer au super-héros, même si elle aussi n'est plus ici non plus. Ma mâchoire se contracte et je suis à deux doigts de lui tirer une balle dans ses putain de couille pour le faire redescendre.

- Si j'apprends que tu as posé la main sur l'une d'entre elles, je te promets que..... Je laisse ma menace en suspens.

- Casey, j'ai emporté ta jolie pétasse loin d'ici, quelque part où tu seras incapable de la retrouver, et si par chance tu y arrive, tu sais que je te pourchasserais, à travers le monde si il le faut. Je suis un homme d'affaire, pas un baiseur de pute, même si celle-ci tu l'as bien trouvé. Mon poing s'abat sur son visage rasé de près et au bronzage parfait.

- Où est ma sœur espèce de salaud !

- Quelque part, dans une de tes voitures, pour je ne sais quelle ville. Tout s'embrouiller. Maria s'en était sortie et Nina.....elle était sûrement déjà à l'autre bout du monde, entre les pattes de ce chien.

- Je vais te tuer !!! On se défit du regard, deux bêtes prêtent à se sauter dessus comme des enragés. Je vise sa sale gueule de mon canon. J'imagine à quel point se serait jouissif de voir son corps baigner dans sa propre existence, mise à mort.

- Tu ne le feras pas, tu as conscience que si tu tire maintenant, mes hommes te retrouveront. Essaie de m'atteindre Casey et c'est le trou de ta belle petite brune que je violerais.

De marbre. Je reste stoïque. Je suis prêt à appuyer sur la détente et pourtant je ne peux pas. PUTAIN !!

J'étais en train de souiller son âme, j'étais en train de souiller son cœur. Elle était pourtant si pure, je l'avais plonger dans mon enfer et même mon pire-ennemis ne méritait pas ça.

Je me promets de la retrouver et Casey Austin tient toujours ses promesses.

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- Tu veux dire le Adams ? Au QG avec Izzy et Steve, on essaie de se creuser la cervelle.

- OUI. Répétais-je pour la énième fois. Mes amis avaient peur pour Nina, c'est étrange mais cette fille avait marqué leur esprit alors qu'il ne l'avait jamais vraiment fréquenter ou du moins je parle pour Steve.

- Qu'il ne touche même pas à une de ses cheveux ce nain de jardin, sinon il tâtera de Paulo mon triceps droit. Mon ami accompagne ses mots d'une contraction de muscle abusif ce qui fait rire la blonde avec moi.

- Tu compte faire quoi ? Me demande Izzy une fois calme. La vérité c'est que j'en avais aucune putain d'idée. Je devais la retrouver, elle méritait pas ce qui lui arrivait par ma faute. Adri s'était échappée et tout ça grâce à elle, Nina.

Cette nana était imprévisible et à la fois spontanée, à la fois imprévisible et prévisible. Sa présence m'énervait autant qu'elle me distrayait, mais elle avait raison et ne cessait de me le rabâcher, j'avais choisi sa présence chez moi mais j'avais pas prévu de la laisser en vie, de faire un deal avec elle et de finir par la mêler à mes histoires.

Peut-être qu'avec moi elle avait la liberté de me jeter toutes ses pensées qu'elle ressentait envers moi, entre les mains d'Adams, je savais qu'elle n'avait aucune chance. Que je la retrouve ou non, il le fera, il la violera et la brisera. Il était hors de question qu'elle vive ceci, pas par ma faute. Cet acte, la plupart du temps ne vous tue ou plutôt pas au sens propre du terme. Il vous souille, vous brise, vous arrache votre âme, vous enlève toutes estimes, un viol ne vous laisse plus qu'un tas de chair à trainer.

Même si cette tête brune semblait forte, elle ne survivrait jamais à ça....jamais.

- Alloooo la terre aux martiens. La main d'Izzy s'agite devant mon visage.

- MMh ?

- On veut bien te suivre, t'écouter nous dire toutes les saletés que tu compte faire à ce fils de singe mais si tu nous dis pas ton plan, on est pas sûr de réussir à suivre. Renchérit mon ami d'enfance.

- Retrouvez Roberts, mettre ma sœur loin d'ici. Même si je savais qu'après elle était déjà sur la route, en direction du Vietnam, là où personne ne sait qui elle est, ni de prénom et encore moins de nom. Choper ce fils de pute, et lui tirer une balle entre les deux yeux.

Ce salaud méritait tout sauf une mort rapide et sans souffrance, il méritait de pourrir dans un trou à rat, bouffer par ses bêtes charognardes.

Il faisait ça pour l'argent c'était certain, son père était l'un des meilleurs partis des pays trafiquants de drogue mais aussi pour avoir un point d'appuis, il savait qu'il avait appuyé le doigt sur une plaie du passé encore ouverte.

- Je suis.

- De même. Je n'étais pas surpris et je savais que tout le groupe suivrait aussi, le seul problème qui subsistait, où se trouvait-elle ?

où te caches-tu princesa ?

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