38: un remède

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Je prends une dernière fois Abuela Karen dans mes bras.

- Au revoir. Elle dépose un baiser sur ma joue avant de me laissé m'éclipser de ce contact. Prenez soin de vous et je promets de ramener les albums photos la prochaine fois !On s'éloigne tout en les saluant de grand geste, avec des lèvres étirées jusqu'aux oreilles.

Un rayon de soleil voilà ce qu'était cette femme.

On monte dans le véhicule qui nous a attendu sûrement plus longtemps que prévu. Ce repas nous a pris quatre heures de cette journée ensoleillé.

- Et maintenant ? Demandais-je à Casey.

- Et bien je crois que les dunes de sable nous attendent. Comprenant son sous-entendu je lui tape l'épaule.

- Te traiter de pervers serait un euphémisme à ce niveau !

- Et te dire que je vais simplement de baiser en serait un aussi. Je lui tire la langue et croise les doigts.

- Tu vas finir puni et tu verras comment tu regretteras de me désirer autant. Un sourire en coin de forme sur mon visage.

- Désolé bébé, mais tu finiras par ramper à mes pieds tellement je te manque.

- Bah voyons ! On se regarde une demi-seconde, le temps de se faire comprendre que même sans les mots, ce que nous ressentons est plus fort qu'une partie de jambe en l'air. Que ça va au-delà que de simple ébat sous des draps.

Le trajet a été pour moi, un ensemble de pensées vagabondes. Peut-être que cette histoire dont la grand-mère de Casey parlait, était bien plus qu'une histoire de fesse. Parfois on s'amuse à déformer la réalité, peut-être bien qu'elle avait d'abord vu son fessier certes, mais c'est lui qui l'a fait tomber, et c'est ce qui vous donne foi en l'amour, le coup de foudre, le fait d'aimer une seule et même personne jusqu'à ce que la mort nous emporte.

Oui je voyais à travers ce récit, un certain message.

- Cœur ? Mon organe vital manque de s'arracher de la poitrine quand ce surnom me parvient. La voiture était à l'arrêt devant notre maison.

- Depuis quand on se donne ce genre de surnom ?

- Depuis que j'ai comme futur épouse la plus belle paire de fesse et de nichon de New York.

- Tu pense qu'à ça ! Je sors de l'habitacle, faisant semblant d'être vexé mais en réalité, tout mon être venait de fondre d'am....

Dans la maison je rejoins la cuisine et me sors une tasse pour me faire un chocolat chaud.

- Que de souvenir n'est-ce pas ? Le grand ténébreux est appuyé contre le mur, des bras contre son torse. Je me déteste intérieur de le trouver aussi sexy avec ses cheveux en bataille et ses vêtement éternellement noir. Sa veste qui ne l'a jamais quitté depuis notre rencontre.

Comment pouvait-il représenter aussi bien le fantasme féminin ?

- Dans mes annales, l'espace entre l'air et moi était un chouïa réduit par un con.

- Comme ça ? Il s'approche d'un pas lent et ses yeux fixés sur moi, ce même regard qu'il avait eu la première fois que je l'avais rencontré. Un fauve sur sa proie.

Il s'arrête une fois son corps a quelque centimètre sur miens.

- Et si ses lèvres abordent dangereusement mes écoutilles. Je changeais se souvenir ? Je n'ai pas le temps d'émettre un son que ses mains portent mes cuisses jusqu'à me déposer sur le plan de travail.

NinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant