Brotherly Revenge

Chapitre 𝚇𝙸𝚇

Chifuyu : Ça va ?

Baji : Ils t'ont fait quelques choses ?!

Je soufflais la fumée en m'asseyant et le trio fit de même,

Moi : Vous en faites pas ça va.

Baji : Tu mens très mal Tetta.

Je relevais les yeux vers le chef de la première division en souffla,

Moi : Kisaki a été semblable à lui même, voulant que je reviennes et me disant une nouvelle fois que je l'avais abandonné.

Baji : Putain.. Je jure de le tuer de mes propres mains un jour.

Moi : Non.

Mon ton était ferme ce qui étonna Baji.

Moi : Laisse le. Un jour il comprendra. Il n'a que 13 ans.

Takemichi & Chifuyu : QUOI ??

Je lâcha un petit rire devant la tête étonnés de mes amis, Chifuyu et Takemichi se regardaient les yeux grands ouverts et Baji fronçait les sourcils.

Moi : Kisaki est mon petit frère. Mais il s'est toujours comporté comme le plus grand.

Chifuyu : Il a l'air d'avoir notre âge pourtant, j'aurai jamais cru..

Leur tête me fit avoir un fou rire et on commençait alors à tous rigoler pendant que Baji secouait la tête déconcertée par la situation.

Moi : Vos têtes c'est vraiment trop drôle ! On dirait je vous ai annoncés une nouvelle incroyable !

Takemichi : Je m'attendais pas à ce qu'il soit aussi jeune et il est déjà chef d'un gang.

Je reprenais mon serieux petit à petit en terminant ma cigarette puis me relevant.

Moi : Enfin, ne vous inquiétez pas plus que ça, ils ne m'ont absolument rien fait.

Je contemplais le paysage devant moi, bloquée dans mes pensées, je leur mentais mais c'était pour le bien du Toman, je ne pouvais pas prendre le risque que le pacte soit détruit si tôt, surtout vis a vis du comportement suspect de notre chef.

Cela faisait quelques jours que l'altercation avec mon frère avait eu lieu et je n'avais eu aucune nouvelles depuis.

Baji était devenu très protecteur envers moi, même s'il passait son temps à me taquiner, je me sentais en sécurité près de lui.

Ce jour ci il m'avait proposé de faire un tour et j'accepta,

Moi : Et on va où d'ailleurs ?

Baji : Tu verras bien Tetta.

Il me fit un clin d'œil et on commença à rouler.

On roulait bien depuis une trentaine de minute quand il s'arrêta enfin, je relevais la tête pour examiner ou on se trouvait, la mer.

J'ouvrais ma bouche qui formait un o sous le regard amusé de mon supérieur, je commençais à marcher dans le sable fin en pointant du doigt l'eau bleue en face de moi.

Moi : Putain Baji t'es incroyable !

Il m'ébouriffa les cheveux en s'allongeant dans le sable, il y avait quelques personnes autour de nous mais c'était très calme et la douce chaleur accompagnée par cette petite brise était vraiment agréable.

Je décidais de m'assoir à côté de lui en souriant, ce genre de moments que me faisait vivre chaque membre du Toman était magique et j'avais l'impression de revivre à chacun d'entre eux.

Baji : Tu sais je voulais m'excuser de mon comportement quand tu es arrivée au Toman.

Je le regardais en levant les sourcils, ce n'était pas le genre de mec à vous faire des excuses et ça m'étonnait.

Moi : Tant fais pas c'est oublié et pardonné. Je comprends ta situation, j'aurai été pareil je pense.

Il souffla en fixant la mer devant lui, ces cheveux volait légèrement au grès du vent, il avait ce charisme envoûtant.

Quand je repense à tout ce qui c'était passé depuis mon arrivée au Toman je ne pus échapper un petit rire, tant de rencontres et d'événement passé, mais tant de bon moments et de joie partagée.

Je fus interrompu dans mes pensées par la sonnerie du téléphone de Baji.

Baji : Allo ?
Ouais ?
Ah..
Compte sur moi.

Il raccrocha et reprit un air grave, un peu agacé et il plongea son regard dans le mien.

Baji : Le Valhalla demande de l'aide au Toman pour un combat contre un petit gang, Draken nous veut tous dans 1h devant le parc de Shibuya.

Moi : Ah..

Je n'étais pas ravie de devoir revoir aussi rapidement Kisaki, je pense que Baji non plus, ce qui était compréhensible.

On se releva et je commençais à partir quand il m'agrippa le bras me forçant à m'arrêter, je me retournais en arquant un sourcil.

Moi : Oui qu'est ce qu-

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il posa ses lèvres sur les miennes.

-𝚂𝚞𝚒𝚝𝚎 𝚊𝚞 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚇𝚇-