Brotherly Revenge

Chapitre 𝚇

Ça faisait une bonne dizaine de minutes que je marchais sans aucun but, arpentant les grandes rues qui se trouvaient devant moi quand tout à coup je sentis un poing se heurtant contre ma joue.

Mon temps de réaction plutôt lent je réalisa seulement quelques secondes après le geste qui m'avait été adressé,

- T'as de la chance que le boss veuillent qu'on te laisse en vie.

Je plissais les yeux manquant de tomber pour contempler la personne qui se trouvait devant moi.

Mon sang ne fit qu'un tour dans mon organisme quand j'eus reconnu sa tenue, celle du Valhalla.

La personne continuait à me frapper mais j'étais trop dans les vapes pour me défendre et très rapidement je tombais au sol sans pour autant que le mec s'arrêta, me donnant à présent que des coups de pieds.

Ma tête tournait violemment à présent.

Il s'arrêta et je crois même qu'il recula.

Quelqu'un vint alors m'attraper la tête, faisant la surélever à plusieurs centimètres du sol et mon coeur se mit à battre à toute allure quand le visage de l'intéressée s'approcha de moi,

- Riiiika. Ma chère et tendre Rika.

Hanma.

Je n'avais pas la force de répondre et mon cerveau se força à se persuader que toute cette situation était fausse,

Hanma : Dis à Mickey l'Intouchable que le Valhalla rentre désormais en guerre contre le Toman. Gare de Shibuya, samedi 15h. On vous accueillera.

Sur ces derniers mots l'homme que j'aimais lâcha ma tête qui heurtait des à présent le sol et m'embrassa le front avant que mes paupières bien trop lourdes ne se ferment complètement.

Je me réveillais doucement sur le dos de quelqu'un, ma tete emmitouflée dans de long cheveux noirs.

Je commençait à me relever quand celui ci pris la parole,

- On t'a pas loupé toi.

Je reprenais peu à peu ma conscience en me rappelant des événements passés mais ma bouche était incapable de prononcer quoi que ce soit, je crois bien que je me rendormis car à mon réveil j'étais allongée dans un lit.

Réveil qui se fit en sursaut.

Je regardais autour de moi totalement déboussolée.

- Enfin réveillée !

Je sursautais et tournait le regard vers la personne coupable de ma surprise,

Moi : Chifuyu ?

Je me gratta les yeux et tout à coup je sentis de la douleur dans tout mon corps qui me fit grimacer,

Chifuyu : Hop hop hop, rallonges toi.

Je m'exécuta sur le champ, encore trop endormie pour rétorquer quoi que ce soit et je soufflais en fixant le plafond,

Moi : Le Valhalla a déclaré la guerre au Toman. Ils veulent vous voir, samedi 15h Gare de Shibuya il me semble.

J'entendis mon ami souffler à son tour,

Chifuyu : Plus jamais tu décides de te balader seule.

Son ton était grave et je devinais l'inquiétude qui se camouflaient derrière tout ça, je tourna la tête vers Chifuyu lui adressant un faible sourire signifiant que j'étais désolé.

Moi : Hanma était là. C'était lui.

Chifuyu : C'est lui qui t'a frappé ??

Moi : Non, simplement annoncé la guerre avant de me faire un bisous sur le front.

Quelques phrases et j'étais déjà essoufflée, j'avais mal, partout.

Le visage énervée de mon ami me fit sourire intérieurement, comment un visage si enfantin pouvait refléter tant de haine,

Moi : On s'inquiétait hier soir alors on a commencé à te chercher puis on t'a trouvé inconsciente sur le bord de la route, Baji t'as porté jusqu'à chez moi.

C'était donc contre lui que mon corps reposait cette nuit.
J'étais étonnée qu'il ai pu accepter ça, lui qui avait l'air tant de me détester,

Chifuyu : Mickey s'en veut à mort de t'avoir laissé partir seule et si ça n'avait pas été mon chef je lui aurai mis quelques claques.

Sa réflexion avait réussi à me faire rire, et j'étouffa un toussotement sous le visage beaucoup trop sérieux de mon ami,

Chifuyu : Je suis sérieux !

Je me relevais en grimaçant avec l'aide de Chifuyu, je pris un anti douleur et recouvrais de bandage mes blessures,

Moi : C'est la réunion du Toman ce soir nan ?

Chifuyu : Ouais !

Avec mon ami on passa la journée à regarder des films, manger et rigoler, j'avais l'impression d'être revenu en arrière, quand on était gosse et que je me réfugiais chez lui.

-𝚂𝚞𝚒𝚝𝚎 𝚊𝚞 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚇𝙸-