Imagines et Préférences Le Labyrinthe

Imagine Minho #3 (commande)

Et voilà pour toi tatiemeliodas54

Je me fais réveiller par une légère secousse. J'ouvre les yeux et découvre le visage de Minho. Je souris avant de me rappeler qu'il fait nuit et que j'étais paisiblement en train de dormir.

- Tu veux quoi Minho ? je râle.

- Je trouve pas le sommeil, répond le coureur.

- Dommage mais c'est pas mon problème, je réplique en refermant déjà les yeux.

- Eh, on est ensemble pour le meilleur et pour le pire, rétorque-t-il ironiquement.

Je me redresse sur les coudes et lève les yeux au ciel.

- Pour une fois que c'est toi qui me fais chier, d'habitude c'est le contraire.

- Ouais ça change. Bon allez, sors de ton hamac, m'ordonne mon copain.

Je soupire.

- Minho je sais pas il est quelle heure mais je suis certaine que c'est pas le moment pour faire une balade.

Sur cette réplique, ce dernier s'approche de moi, retire la couverture recouvrant mon corps, passe un bras sous mes jambes, un autre derrière mon dos, et me soulève hors de mon hamac avant de déposer un baiser dans mes cheveux. J'entoure sa nuque de mes bras et repose déjà ma tête sur son épaule.

- Eh debout ! me lance le jeune homme.

Il me pose alors au sol. Je peine à rester sur mes jambes. Le blocard me prend par la main et nous sortons de ma cabane.

- Et maintenant ? je demande. Tu veux qu'on fasse quoi ? Qu'on parte à la chasse aux griffeurs ?

- Ah ouais et tu veux faire comment pour les trouver tes griffeurs ? Escalader les murs peut-être ?

Je hoche la tête. Minho nous amène vers un banc. Nous nous y asseyons et je lève le regard vers les étoiles tout en reposant ma tête au creux de son omoplate.

- T'es vraiment chiant, je râle à nouveau.

- Alors là c'est l'hôpital qui se fout de la charité.

- Ouais mais moi j'ai des principes comme d'arrêter de t'embêter une fois la tombée de la nuit.

- Et ben les miens c'est de tout partager avec toi.

- Il y a des choses dont je me passerai vraiment.

Tout à coup, je vois quelqu'un approcher. Je reconnais tout de suite la carrure puis le visage de Gally.

- Qu'est-ce-que vous foutez là tous les deux ? demande le bâtisseur. En fait non, je veux même pas le savoir.

- On peut te reposer la question, intervient Minho.

- Moi j'étais juste parti pisser. Par contre vous, je sais vraiment pas ce que vous faites, ou ce que vous avez fait, ou ce que vous allez faire, mais je suis sûr d'une chose, c'est que c'est pas le moment.

Je remarque que sa réplique ressemble à celle que j'ai lancé à Minho quelques minutes plus tôt.

- Vous savez, je peux être un con et tout balancer à Alby.

- Balancer quoi ? je réplique. Qu'on était assis sur un banc.

Gally commence à maugréer.

- Bon faites comme vous voulez mais de toutes façons c'est pas mon problème, conclut le blocard.

Et sur ce, il s'en va. Je tourne mon regard vers Minho et nous éclatons de rire.

- Vraiment un crétin, commente mon copain.

Je lui donne un coup de coude.

- Bon et maintenant ? Tu as trouvé le sommeil ? je demande.

- Ouais les paroles de Gally ont agi comme une berceuse pour moi.

- N'importe quoi.

On se lève du banc et nous nous redirigeons vers ma cabane. Je me glisse directement dans mon hamac. Minho me regarde attentivement puis retire son t-shirt tout continuant à me dévisager. La scène qui s'offre à moi a l'effet de me donner des papillons dans le ventre.

- Tu sais quoi, je vais dormir avec toi, déclare alors le coureur.

- Attends, et si quelqu'un le remarque ? je demande

- Pff, ces tocards ne verront rien du tout. De plus, je me lève vers les premiers le matin.

Je hausse les épaules. Il n'a pas tort.

Il se glisse alors avec moi sous la couverture et colle son torse à mon dos. Ses bras entourent ma taille. Et ainsi, nous nous endormons.