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𝐃𝐄𝐔𝐗 verres se posèrent sur le comptoir vernis en bois

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𝐃𝐄𝐔𝐗 verres se posèrent sur le comptoir vernis en bois. Deux pailles se rajoutèrent aux différents cocktails. Un sourire brillant sur tes lèvres, tu annonces, presque essoufflée:

-Voici pour vous messieurs.

Leurs retours se dit, d'un simple « merci ». Ensuite, le violet saisit les deux boissons alcoolisées. Après un dernier sourire de ce dernier, l'autre élance:

-Taka, magne toi.

De sa simple prise de parole, tu aperçois qu'il est impatient. De plus, il se trouve un peu plus loin. Un rire forcé s'échappe des lèvres du concerné, ainsi tu le suis.

-Désolé, euhm je-, il fronce légèrement les sourcils, encore merci.

-Avec plaisir.

Tes paroles sont sincères. Ton travail dans ce bar est l'une des celles chose dans lequel tu es sérieuse, tu entreprends tes tâches au maximum. Enfin, il s'éloigne, retrouve son ami, qui ne manque pas de lui lancer un reproche.

De nouveaux clients débarquent, tu reprends alors ton activité au plus vite. Épuisée, ça tombe bien puisque tu peux enfin prendre ta pause. Tu remarques bien que ce soir est vendredi néanmoins il n'y a jamais eu autant de monde. En fait non, il manque sa présence. Voilà la cause de ton épuisement aussitôt: Kazutora n'est pas ici.

Quelque chose t'échappe. Rapidement, celle-ci ce révèle. Tu quittes le comptoir, ne rejoins pas les vestiaires et encore moins l'extérieur. Tu retrouves le couloir, avises la porte au loin et marche d'un pas certain vers cette pièce, tes talons claquent sur le carrelage.

Tu frappes. Aucune voix s'annonce à l'intérieur alors tu entres. De par et d'autre de la table, tes mains se placent - d'un seul coup - sur le bord du bureau. Même pas surpris par ce geste brutal, ton patron tire une nouvelle taf de sa cigarette.

-Que me vaut cette sympathique visite ?

Tu détournes le regard avant de reprendre sûre de toi.

-Kazutora  n'est pas censé travailler au Valhalla en ce moment même ?

Il se pose un peu plus contre le dossier de sa chaise et écrase son mégot dans le cendrier. Tu croises tes bras, presque empressée.

-À vrai dire, sa demande m'avait un peu étonné mais il a prit congé pour ce soir. Avant que tu m'assomes de tes pauvres questions, Hanemiya ne m'a rien dit de plus et j'en en ai rien à faire.

Il rallume une cigarette.

-Bien, tu tournes les talons, je prends moi aussi congé pour ce soir. Après tout, il ne me reste qu'une demi-heure. Jess' peut bien me remplacer.

-Tu ne rétorqueras pas lorsque tu verras ta paye.

-Je travaille ici depuis un bon moment pour savoir que vous avez une trop grosse peine pour me retirer ne serait ce qu'un centime.

𝐄́𝐆𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant