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« J'ai attendu si longtemps pour pouvoir te toucher

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« J'ai attendu si longtemps pour pouvoir te toucher. »

Ce sont les mots qui embrumaient ton esprit depuis de vagues heures. Sa bouche avait prononcé cette phrase qui n'avait rien et tout à laissé sous mettre. Il n'y avait pas que ça, la façon dont ses gestes étaient doux et puissant. Il paraissait transmettre tout l'amour qu'il avait pour toi, tout l'amour, que d'amour sans once d'amitié. Celle-ci avait couru, avait disparu lors de ce soir. Les sentiments parlaient en un language amoureux, le language du corps.

Ces mots ne t'avaient que laissé des maux.

De ton côté, la vengeance avait été trop pensive jusqu'à transpercer ton envie. Une erreur. Pour lui, c'était différent, tu le voyais bien même si tu aurais préféré devenir aveugle pour ne pas le remarquer ou encore amnésique pour oublier cet événement qui avait changé votre amitié, en un fausse amour, un amour à sens unique; peut-être. En tout cas, rien n'était posé sur la table et tu comptais changé ça. Car, tu ne pourrais pas vivre sans l'homme de ta vie, celui qui te fait sourire pour un rien, celui qui t'avais connu quand tu ne savais pas encore aligné deux mots sans commettre une erreur.

Il est tard et tu as trop fumé. Voilà pourquoi, tes yeux sont gonflés, rouges. Et c'est aussi pour ça que tes joues sont emplies de larmes. Tu en reviens à la même conclusion, celle qui te fait penser que tu es seule à pleurer le manque de quelque chose, de quelqu'un, de lui. Ça fait bientôt une semaine et tu finis toujours couché dans ton lit, le cerveau torturé par l'insomnie et les questions gâchant ce manque de sommeil. Tu avais fini à t'habituer, c'est ce que tu te disais mais ce soir, tu n'y arrives plus. Tu n'en peux plus. Tu n'en veux plus.

Cinq. Voilà le nombre de fois où tu as appelé celui qui avait pris un bout de toi. Hanma n'avait pas répondu. Tu t'en doutais, d'une fois tu en es affecté, de l'autre tu le remercies de ne pas avoir décrocher. De ne pas t'avoir laissé une chance de le pardonner. Il est plus tard maintenant, minuit dans quelques minutes. Tu sais que dormir sera une tâche trop difficile à accomplir, cette mauvaise habitude t'étais fâcheuse. Tu te faisais du mal mentalement comme physiquement, tu t'en étais rendu comptes lorsque tu avais avalé un somnifère après avoir fumé.


Tu n'aurais jamais pensé être comme ça, devenir comme ça à cause d'un homme. Tu ne comprends toujours pas pourquoi tu réagis comme ça. Tu ne te comprends plus. Tu es perdue. Pourquoi ça fait si mal ? Mais surtout pourquoi tu ressens toujours des sentiments pour celui qui t'a mis dans ce sale état. Peut-être parce que grâce à lui, tu as apprit à aimé comme ton père aurait dû te le montrer. Parce qu'il a comblé le manque que lui avait laissé en toi.

Hanma t'avait sauvé de la noyade. Hanma t'a plongé dans le vaste océan. À cause de lui, tu ne vois que le fond sombre de cette mer, tu n'en vois plus le haut parce que ton cœur est rempli d'eau.

𝐄́𝐆𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant