L'Amour.
Ces deux jeunes n'en connaissaient rien. D'un côté, une jeune femme qui ne se souciait peu de ce mot, car l'exemple que ses parents lui avait présenté n'était tout sauf parfait. De l'autre, un jeune homme qui n'a jamais su montrer une part...
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Hanma.
Sa présence te fait défaut. Plus maintenant. Tu ne comprends pas sa venue. Tu passes. Sa main s'enlace à la tienne, faisant bondir ton cœur. Il réchauffe ta main mais aussi ton corps entier. Brûlant. D'Amour tant que Haine.
Il enfourche le pas, main dans la main. Sans te laisser guère le temps de rétorquer. Il s'éloigne au plus de la foule. Loin des regards et des fourbes, il pousse une porte noir qui mène à un couloir sombre. Tu lâches sa main, sa prise ferme ta laissé une trace sur ta paume.
Tu t'adosses au mur. Fuyant son regard, une trace rouge ornait ton index sûrement à cause d'un verre que tu as cassé, il y a d'ici une heure.
— Dépêche-toi. Je n'ai pas le droit d'être ici. Et encore moins avec toi. Tu dis d'une voix agacé.
Ses pas résonnent, il s'approche de toi. Ses doigts vénèrent toucher ton menton, vos yeux se croisèrent. La couleur spéciale de ses yeux te faisait sentir impuissante face à lui. Tu détestes ça.
— Tu m'as tellement manqué.
Il pose sa main sur ta joue, la caresse.
— Hanma, ne dit pas ça. Son contact avec ta peau se coupe, tu le décides. Tu n'en n'as pas le droit...
Tu as mal. Tes mots te brisent.
— Si. Tu m'as manqué. J'ai essayé de te remplacer avec d'autres filles. Avec leur corps. J'ai joué avec leur sentiments. J'ai tout fait pour t'oublier. En fumant de la merde. J'ai même appeler ta mère pour être sûre que tu allais bien. Mais je n'ai pas réussi putain. Je t'ai toujours en tête. Tes yeux, ton corps, ton rire, tes lèvres. Je t'aime, je te veux à moi. Princesse, j'ai une nouvelle fois besoin de toi.
Ses paroles te font désirer. Tellement que tu voudrais le pardonner. L'embrasser. Et l'aimer. Tu ne peux pas. Tu en es impossible. Hanma est dangereux. Il est ce poison que tu as bu en excessif, sans te soucier de la mort, aveuglé par l'amour. Tu as tant aimé son goût, que tu en es devenu addicte. Hanma était ton addiction.
— Alors arrête de m'aimer. Sinon, tu en deviendra tant obsédé que tu pourras me pardonner l'impardonnable, tu oseras m'embrasser alors que tu me détestes, tu finiras par m'appeler et me demander de revenir, à n'importe quel moment. Hanma, sache que toi et moi n'avons été que des gamins perdus dans un monde d'adultes.
Aucune larmes. Tu te l'étais promis. Tu ne croises pas son regard, tu risquerais de pleurer. Tu frôles son bras en quittant le couloir mais avant tu lui annonces sans le vouloir.
