22.

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La pluie tombait. Elle dévalait à flot, ce n'était pas qu'une simple averse, non, c'était bien plus. Ses yeux en étaient comblés. Ses pommettes, elles, en étaient inondés.

Elle pleut

-I wanna be yours

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-I wanna be yours

Ton souffle se saccade.

Tes larmes ne manquent de couler.

Le moteur vrombit. Et, momentanément, supporter comme l'envie d'exorciser toutes ses émotions se délient, ainsi la liqueur provenant de tes yeux dévala le long de tes joues.


Malgré l'heure, les rues de la ville sont toujours animés, tu constates. Ce qui t'es défavorable puisque les routes sont bondés de toutes sortes de transport. Une main agrippe toujours le volant tandis que l'autre sèche tes nombreuses larmes. Deviner la couleur des feux tricolores t'est impossible, alors ton pied droit appuie sur la pédale d'embrayage pendant que ta main droite passe la vitesse supérieur grâce au levier de vitesse. Ton compteur affiche un nombre élevé, au environ des septante, tu n'en tiens pas compte.

« Il veut me voir ce soir !! »

« Hanma Shuji ? »

Cette scène se rejoue dans ton esprit, encore. La fois où tu avais fait sa rencontre.

« Bah oui qui d'autres ? »

De nouveau.

Laëtitia.

Et, sans que tu te doutes, lorsque tu parcours une rue plutôt calme, la voiture qui se trouve devant toi, s'arrête. Tu as juste le temps de freiner, seulement ton corps cogne un peu plus le dossier. La douleur n'est pas très grave, le coup n'était pas fort, heureusement.


Le building où tu habites s'offre pour de bon à ta vue. Tu es soulagée puisque tu as su évité n'importe quel accident. Ce qui pourrait être un miracle. Tes larmes ont enfin stoppées.

« Princesse, j'ai encore besoin de toi »

Tu n'en peux plus.

Pourtant les paroles de la blonde ainsi que celle du noiraud se mélangent, leurs voix résonnent toujours dans ton esprit. Tu poses ta tête contre le volant, espérant que cela s'arrête. Ton cœur bat toujours aussi vite qu'au début du trajet. Tu reprends ton souffle, lentement. Lorsque, tu ne ressens plus cette sensation affreuse ni ces voix, tu te redresses.

Seul la respiration calme et légère de ton meilleur ami s'entend dans la voiture, tu l'avais presque oublié. Son sommeil est toujours aussi profond après tant d'années. Le réveiller t'aurait fait rire mais sûrement pas ce soir.

𝐄́𝐆𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant