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Les jours passent, lentement

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Les jours passent, lentement. Ton portable sonne, encore. Le même contact s'affiche sur ton écran. Cette mélodie t'énerve. Tes yeux dérivent sur l'option « bloquer », celle que tu n'avais pas arrêté de regarder avec peine. Contre ton gré, tu appuis pour de bon dessus. Cette musique insupportable s'est arrêtée. Tant mieux. Une seule larme quitte tes yeux. Et, tu t'obliges à ne plus verser ne serait ce qu'une larme pour lui, pour Hanma.

Tu jettes ton téléphone, enfin il glisse de tes mains, pour atterrir sur le matelas de ton lit. Avant de te lever de celui-ci. Devant le miroir de ta salle de bain, tu observes: tes yeux gonflés, tu passes tes mains sur ton cou, parsemé de traces presque bleuâtre, ça faisait plus d'une semaine que Manjiro était venu, ça faisait plus d'une semaine que tu te demandais si tu n'avais pas agis comme lui, de manière égoïste.

Tu allumais la douche, l'eau coulait, seul le bruit des gouttes claquant le carrelage émettait du son. Tu retires alors le pull que tu portais, cet habit ne t'appartenait pas, c'était le sien. Il te l'avait enfiler, après cette fameuse douche, avant d'embrasser ta joue. Tes doigts vénèrent se poser sur ta joue, il avait cette habitude aveugle de t'embrasser à cet endroit avant de dormir. C'était une façon de te montrer son amour. Tu supposes...

Tu n'étais plus sortit depuis un bout de temps, en tout cas, tu en as l'impression. Il était déjà tard, le soleil s'était déjà couché alors que la lune apparaissait, illuminant les rues de la ville.

— Voici, bonne soirée, tu lances.

Le chauffeur te remercie. Tu lui souris avant de rejoindre l'établissement. La porte se ferme derrière toi, faisant virevolter quelques mèches rebelles de tes cheveux.

Tu vérifies l'heure sur ton portable, en retard.
Tu soupires. Alors que tu t'apprêtais à ranger ton téléphone, l'écran s'allume, un message de Kazutora. Tu tapes sur ce dernier découvrant son objet.

Kazu. 20.04.
Le patron nous attend dans son bureau, maintenant.

Mille et une questions se mélangent dans ton esprit dont tu en as pas les réponses, la seule solution est d'y aller faisant accroître ton angoisse.

Tu frappes. La voix rauque de l'homme s'énonce d'un « Entre ». Tu t'exécutes. Ton ami se tient debout, il n'a pas l'air stressé à l'inverse, il est plutôt chanceux ? Tu ne peux plus attendre.

— Pourquoi nous avoir demandé ? Tu demandes sur un ton posée.

Ton patron sourit niaisement.

𝐄́𝐆𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant