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Musiques:

Lomepal, A peu près.
Lomepal, Crystal.

La nuit était tombée

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La nuit était tombée. Le jour ne se levait pas ou plus. L'obscurité l'avait emporté. Tes yeux étaient fatigués, épuisés de vivre sans repos. L'insomnie te gâtait depuis deux jours. Te détruire le mental te plaisais sûrement. Il te semble avoir dormi deux heures grâce à des somnifères.

Sur ton lit blanc, un joint en main. Tu revivais cette scène d'il y a peu. Elles n'étaient pas tout à faite vraisemblable puisque cette fois, personne ne sera là pour te réveiller de ce cauchemar, il ne te sauvera plus, tu ne peux pas l'en vouloir, tu l'as décidé. Alors, tu fumes pour oublier, oublier que tu lui as dit de partir, de ne plus revenir, de ne plus te faire de mal comme il savait le faire, de ne plus t'aimer comme il essayait de le faire, c'est à dire, à sa manière.

La fumée parcourait un chemin, se dissipant doucement dans l'air. Tu avais pris cette habitude d'imaginer la suite de cette histoire sans fin, de cette question qui te taraude depuis ces quarante-huit heures. Qu'est ce qui aurait changé si tu n'avais pas réagi de cette façon, assez désagréable. Probablement que tu n'aurais pas coucher avec ton meilleur ami, sûrement qu'Hanma l'aurait remplacé. Peut-être qu'il n'aurait pas changé, tu n'arrives pas à le croire, c'est impossible, ce soir là, il y avait quelque chose dans sa voix, ses mots qui te paraissait si réel qui t'avais tenté de tout oublier pour le suivre.

Il n'était pas loin de minuit. Tu l'avais débloqué sur un coup de tête, juste au cas où il voudrait te demander de revenir, tu lui demanderais même pas d'excuses, tu veux juste que cette soirée soit oublié, qu'elle n'ait jamais existé, mais ce n'est rien. Tu restais devant son contact, suppliant pour qu'il écrit. Tard dans la nuit, tu finis par le bloquer de nouveau. C'est mieux ainsi, tu penses.

Le jour se levait doucement, le soleil apparaissait, remplissant la pièce de sa beauté. Tu ne voulais pas en profiter surtout pas dans ses conditions. Tu fermas donc les rideaux. Te plongeant dans l'obscurité, dans ce qui est mal. Tu fumais sans te soucier de ta santé. Tu pris même un somnifère ou trois, après tout le compte n'est plus important. Ce mélange te provoquait un sentiment de plénitude infini, tu te sentais agréablement bien. Tu avais réussi à l'oublier quelques heures grâce au sommeil qui t'avait appelé.

Tu as l'impression de rêver lorsque tu entends la voix grave et angoissé d'un interlocuteur familier. Il t'appelle. Tu peines à ouvrir les yeux, encore clos. Tu toussotes avant de pouvoir ouvrir tes yeux. Tu ne vois personne. Tu hallucines.

— Enfin, tu te réveilles. Il est déjà midi passé.

Tu sursautes à l'entente d'une voix près de toi.

— Baji ?

Dans l'incompréhension, tu te demandes si tu ne lui avais pas envoyé un message et puis tu te souviens qu'il n'est pas sensé avoir le double de tes clés.

𝐄́𝐆𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant