La vie prenait son cours, elle battait à plein cœur, se nourrissait du bien, pleurait son malheur, vivait en suite dans des sentiments propres. La tienne, ta vie, bien qu'elle prenait son cours, elle ne battait plus au même rythme, elle avait cessé, elle courrait après le bien mais le malheur l'attrapait comme une ombre, cela ne servait à rien de la suivre alors tu as arrêté de courir, si vite qu'aujourd'hui, elle n'avait pas voulu poursuivre ce cours, bien qu'elle respirait, ta vie n'était plus qu'un sens trop difficile à comprendre.Malgré la semaine torturante que tu t'étais infligé, ta vie avait repris son cours, sans que tu le veuilles, tu as dû courir pour rattraper cette vie à temps plein. Les soirées au Valhalla te paraissait longue et sans fin, le seul point positif était que tu arrivais à penser à autre chose même si entre l'alcools et l'euphorique, ce n'était pas si simple. Tu arrivais à penser que ce travail te rendait plus anxieuse et que tu n'arriveras jamais à passer au-dessus de ce chagrin.
Lorsque tu rentrais chez toi, après ton boulot, tu te débarrassais au plus vite pour retrouver tes draps et ton paquet de cigarettes. Dormir était devenu ta solution, se réfugier dans le sommeil t'étais une meilleure idée que de t'offrir des maux de tête à longueur de soirée. Souvent, tu avais du mal à t'endormir alors tu prenais des somnifères, l'effet de ces médicaments te rendait reconnaissante envers eux.
Les soirées que tu passais te rendait encore plus anxieuse, plus pensive. Heureusement que Kazutora te rendait assez visite pour te faire penser à autre chose. Comme ce soir, l'heure tarde et ton ami vient de rentrer, il venait du Valhalla. Il était passé minuit alors que ton meilleur ami venait t'apporter une assiette. Grâce à lui, la faim te revenait de plus en plus souvent et le sommeil aussi.
Il s'assied à tes côtés sur le sofa avant de changer la chaîne de la télé.
— Je me suis dis que ça te ferais du bien de sortir...c'est pourquoi...
Il t'observe. Attends que tu prennes une gorgée de ta boisson et annonce dans un silence sourd:
— Demain soir, il y a une fête chez Baji. Tu viendras avec moi.
Tu avales difficilement. Il essaye de deviner ta réaction qui est plus surprise qu'autre chose. Tu ne sais pas quoi dire mais tu sais que la réponse est non, non et non, tu ne veux pas y aller, tu ne veux pas retomber dans la pénombre alors que tu es en train d'y sortir et surtout tu ne veux pas le revoir, Hanma Shuji. Tu ne veux pas le voir, que son regard glacial te paralyse, que son corps frôle le tiens, que sa bouche prononce ton prénom.
Tu n'entends que des bribes de phrases, ton angoisse revient, la chaleur augmente, tu n'as plus faim: ton estomac est rempli de stress. Puis, des milliers de questions pèsent dans ton esprit. Toutes ses sensations ne te sont pas méconnues, tu les connais par coeur, c'est lui qui t'a rendu dans cet état. L'amour rend aveugle, pour toi, il tue.
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𝐄́𝐆𝐎
FanfictionL'Amour. Ces deux jeunes n'en connaissaient rien. D'un côté, une jeune femme qui ne se souciait peu de ce mot, car l'exemple que ses parents lui avait présenté n'était tout sauf parfait. De l'autre, un jeune homme qui n'a jamais su montrer une part...