Chapitre 14

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Alexeï la laissa devant l'hôtel avant de prendre la direction du manoir de son associé. Angela monta dans la chambre à grande vitesse, sa première pensée était d'appeler Valencia et lui dire qu'elle allait rentrer dans la soirée. Mais connaissant trop bien son amie elle savait qu'elle était capable de débarquer avec Marcelo qui savait très bien ou est elle se trouvait et l'exiger de lui dire la vérité.

Il fallait réfléchir et vite, elle savait que ses habits d'avant n'allaient pas totalement l'aider à se cacher, Alexeï n'était pas dupe. en proie d'une grande panique, elle resta un moment assise par terre à réfléchir à un plan.

Quelques longues minutes plus tard, elle avait peut être trouver la solution pour se sortir de ce guêpier. Misée sur l'indifférence d'Alexeï à son égard!

Elle se changea rapidement, puis se dirigea vers le petit marché locale, pour acheter un chapeau pour mieux cacher ses boucles et une paire de verre fausses. Il allait tout simplement se foutre de sa gueule, critiquer encore une fois ses goûts vestimentaires puis la laisser tranquille, enfin c'est ce qu'elle espérait.
Angela pris un taxi et retourna au manoir, une fois dans le hall d'entrée Valencia se précipita vers elle, et cria.

- mais enfin c'est quoi ses horreurs que tu portes Angie?
Je croyais que tu avais rencontré quelqu'un moi, et que tu passais du temps en sa compagnie.

Ah si tu savais! Pensait elle.

- attends, tu espères qu'un jour un homme la regardera? Elle?

Les deux jeune femme se retournèrent vers cette vous qui tétanisa Angela sur place.

- Alexeï ne commence pas stp, l'avertit Valencia.

- Laisse le Val, de toute façon je m'en fous de ce que ce goujat peut bien penser de moi.

Elle le dépassa, puis continua son chemin d'un pas pressé. Mais le goujat comme à son habitude revient à la charge et l'arreta dans sa course.

- un goujat sexy ne l'oubliez pas.

Il retient sa main fermement puis déposa un baiser chaste. Il resta un instant à regarder la jeune femme, sa couleur de peau était identique à celle d'Eva, et leur bouche aussi, bien dessinée qui appelait au baiser. Il se prit un instant à l'imaginer à ce qu'elle ressemblait sans ses aillons sur elle, puis secoua la tête. Il avait déjà trouvé la femme qui en ce moment avait tout son attention il n'avait pas le temps de jouer avec une gamine mal entretenue.

- Ne me touchez plus jamais.

Elle essayait tant bien que mal d'afficher un visage en colère, mais ses émotions la trahissait. Cet homme lui faisait ressentir des choses indescriptibles meme par un simple baiser chaste.

Elle se dirigea vers sa chambre suivi de Valencia qui on dirait attendait une explication.

- Tu peux me dire pourquoi ce chapeau et ses lunettes horribles. Mais enfin !! Tu t'enfonces de jour en jour.

Et tu n'as pas idée à quel point, pensa t-elle?

- tu sais que je préfère attacher mes cheveux Val, et pour les verres je trouves qu'ils me vont bien non.

- on s'était mis d'accord Angie, ici tu es en sécurité. Avec qui etais tu?

- pourquoi tu as cru que j'étais avec quelqu'un?

- La ville est belle certe, mais je ne suis pas dupe. Je peux très bien me renseigner si tu préfère.

Elle se leva d'un bon, si Valencia fait ça elle serait perdue.

- Ok, j'ai rencontré quelqu'un. Pour le moment c'est tout ce que tu peux savoir.

- tu n'es pas serieuse, je veux un nom ou une description.

- Val, tu attendras. Et d'ailleurs demain soir je dois dîner avec lui. Lâcha t-elle, profitant de l'occasion.

- Tu dois être sublime, s'excita son amie.

- t'inquiéte il n'a aucun problème avec comment je suis.

Valencia pris un moment la toisa longuement avant de lui demander.

- Tu es sur cherie qu'il est hetero?

Elle leva les yeux en l'air, avant de lui répondre.

- tout le monde n'est pas ce pervers d'Alexei.

- Ma parole tu le défends, toi! Défendre un homme! J'aime l'effet qu'il a sur toi.

Elle se leva, et avant de se diriger vers la porte elle luit dit.

- c'est bientôt l'heure du dîner, descendons retrouver ton pervers sexy.

Valencia ne retint pas son rire après ce qu'elle venait de dire voyant la tête que faisait son amie.

- Maïs je ne fais que répéter tes dires. Avoue qu'il te plaît un tout petit peu.

- pas du tout!! Mentir elle
Assez parler, allons y. Pressa t-elle.

Elles rejoignent les deux hommes à l'étage en dessous pour le diner. Une ambiance assez lourde régnait autour d'eux sur la table, personne ne parlait, c'était comme ci ils avaient chacun d'eux peur d'entamer un sujet sans finir par irriter quelqu'un. Angela de son côté, resta concentré sur son assiette, faisant semblant de s'intéresser à ce qui s'y trouvait pour ne pas se retrouver mêler à aucun de conversation au cas où quelqu'un décidait s'ouvrir la bouche. Son amie assise en face de son mari n'avait cessez de soupirer. Savourant à courte durée ce petit calme bien que pesant Valdy décide de briser le silence et s'élança en se retournant vers son ami et associé.

- Alors mon cher Alexeï, on raconte que tu passes quasiment tout ton temps avec une belle femme rencontrer le soir de l'ignauration.

Ce dernier poussa un juron, alors qu'Angela a faillit s'étrangler avec sa fourchette.

- Nicholaï, doit apprendre à fermer sa grande gueule, dit Alexeï d'une voix dure

- Tu sais comment il est ? Moi ce qui mintrigue c'est pourquoi tu ne m'as rien dit?

- parce qu'il n'y a rien a dire Valdy, cette une jeune fille dont je me plais en sa compagnie. On apprends à ce connaître.

- Mais c'est enorme !!! S'extasia Valendia suite à ce qu'il venait de declarer. La seule chose qui t'intéresse chez une femme c'est son habileté au lit, et voilà que maintenant tu fais la cour a une femme.

- faut pas exagerer non plus, repondit ce dernier d'une voix dans laquelle on perçait l'irritation qui la dominait.

- ca s'appelle faire la cour mon cher, qu'à t-elle de si spéciale ? Persista Valencia

- en tout cas, elle est très belle d'après les dire de Nicholaï, poursuivit son mari.

-Vous deux tout d'abord calmez vous ok. Oui elle est très belle, je dirais même la plus belle femme que j'ai vu de toute ma vie. Et j'en ai vue des tonnes.

Suite à cette déclaration Angela qui jusqu'ici, luttait en silence contre le tremblement qui l'habitait. Releva sa tête doucement, et posa ses yeux sur lui qui ne la regardais pas avant de sourire. Elle baissa la tête tout en gardant son sourire. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, et pour une raison qu'elle ne connaissait pas encore ce compliment la faisait se sentir vivante. Elle oublia pendant un instant les personnes autour d'elle pour se perdre dans ses pensées avant qu'une voix ne s'élève et declara.

- Vous souriez comme si on parlait de vous.

Double jeux avec un MafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant