Unexpected [Peter Parker]

5.

- Regarde c'est là qu'il va rouler sur le capot de la voiture ! S'exclame Peter en rigolant.

Je souris, il me faisait voir l'un de ses films préférés, "White Chicks".
Je dois avouer que c'était très drôle.

- Tu regardes pas souvent des film hein ? Il tourne la tête vers moi en mangeant sa part de pizza.

J'en reprend une en haussant les épaules.

- J'en regarde parfois. Mais c'est pas vraiment des films drôles.

- C'est quoi ton film préféré ?

- Call me by your name.

- Connait pas. Il fait la moue. J'parie que c'est un bouquin à la base.

- Oui. Et c'est aussi un super film.

- Faudra qu'on le regarde. On regarde toujours les films que j'aime, on devrait changer, mais juste cette fois là.

Je rigole en le poussant avec mon épaule, il fait de même.

- Tu veux qu'on fasse une partie de jeu après ? Je propose.

- Ah non ! Tu me bats à chaque fois !

- C'est parce que t'es nul ça.

Il ouvre la bouche offusqué alors que je rigole. Il me pousse et je finis les deux mains dans la pizza. J'ouvre grand la bouche alors qu'il éclate de rire.

- Viens là !

J'approche mes mains de son visage et il se lève pour s'enfuir.

- Tu peux pas aller très loin Peter !

Il s'enferme dans les toilettes alors que je rigole. Je secoue la tête avant de me laver les mains dans la cuisine. Il revient, fier de m'avoir échappé.

Je secoue mes mains dans sa direction et il ferme les yeux en sentant les gouttes d'eau sur son visage.

Après avoir fini le film, il me regarde me diriger vers la porte d'entrée, enroulé dans son plaid. Je souris en le regardant.

- T'a l'air trop câlinable comme ça !

- Câlinable ? Il fronce les sourcils.

- Ouais, j'invente des mots comme Shakespeare.

Il rit et je continue de le regarder en souriant.

D'un seul coup, je ne sais pas ce qu'il m'arrive, j'avance vers lui et le prend dans mes bras. Je le tiens contre moi alors que les battements de mon cœur accélèrent.

Quand il referme ses bras dans mon dos, je ressens une sensation de joie apaisante. Comme si j'étais au bon endroit au bon moment. Comme s'il n'y avait plus que nous deux dans la galaxie toute entière.

J'avais pas envie de le lâcher.

Pourtant je l'ai quand même fait. Je me suis sauvé comme un chiot ayant fait une bêtise.

Mais quand j'ai refermé la porte de chez moi, je ne pouvais plus m'arrêter de sourire.