Allongé sur le ventre, sur mon lit en écoutant de la musique triste, j'entendais mon père parler avec mon frère qui m'a ramené 1h auparavant.
- Je sais pas ce qu'il a. Il est arrivé chez moi en pleurant, la dernière fois que je l'ai vu comme ça c'était y'a 10 ans.
- Il t'a rien dit ? Lui demande mon père.
Micah secoue la tête.
- Non, il a rien dit. Rien du tout. Il a vu son thé sans lâcher un mot. Quand je lui ai demandé ce qu'il se passait, il a juste secoué la tête alors j'ai pas insisté.
- T'a bien fait... Tu veux dormir ici ? Il est tard.
- Oui, j'vais aller lui demander si ça le dérange pas que je reste avec lui.
- Okay, moi je vais aller dormir.
- Ouais, bonne nuit p'pa.
Mon père part se coucher et Micah tape à ma porte déjà ouverte. J'arrête la musique et me redresse sur mes avants bras.
- Ça te dérange si je dors avec toi ?
Je secoue la tête et m'allonge, il s'allonge à côté de moi. Je pose ma tête contre son épaule et il pose sa tête contre la mienne.
- Tu ne veux vraiment pas en parler ? Ça pourrait te soulager.
Je déglutis.
- J'ai avoué à quelqu'un que je l'aimais.
- Et ? Il demande après un silence.
- Et cette personne s'est servie de mes propres mots contre moi.
Il me prend la main et croise nos doigts.
- Ça fait mal le premier amour. Sa voix basse résonne dans la pièce silencieuse. Mais c'est pas insurmontable.
Je sens mes yeux s'embuer alors que je prends une grande inspiration pour ne pas me mettre à pleurer à nouveau.
- Ça fait un mal de chien parce que... Parce que je croyais que ce serait réciproque. On était très proches. Ma voix tremblait.
- Ça va aller. Demain, avant de prendre l'avion on ira te chercher un bouquin, puis mamie va nous préparer un bon petit plat pour nous réveiller. Tu vas revoir tous tes amis et tu verras que tu n'y pensera plus.
- J'espère que t'a raison...
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Unexpected [Peter Parker]
FanfictionL'histoire d'une amitié hors du commun ou plutôt de ce que c'est de tomber amoureux sans s'en rendre compte... « Les âmes fortes ont des sentiments bien plus violents que les autres lorsqu'elles sont tendres » - Voltaire ...