- Alors on le regarde chez moi le film ? Ce soir, 20h ? Mon père fait ses fameuses carbonara !
- Si ton père fait ses carbonara.
- Tu me déçois Peter. Tu es contrôlé par la nourriture.
Il rigole alors qu'on mangeait notre déjeuner dans la cafétéria.
- Dis je me demandais... C'est pas un peu bizarre de changer de pays comme ça ?
J'hausse les épaules.
- Tu sais, il fait le même temps qu'en Angleterre alors...
Il rigole en secouant la tête alors que je souris.
- C'est différent, il y a des bons et des mauvais côtés. Je continue.
- C'est quoi les mauvais côtés ?
- Y'a toujours pas de soleil. Je soupire désespéré alors qu'il pouffe de rire.
- Et les bons ?
Je me tourne vers lui.
- Y'a toi ! Je dis la bouche pleine et il essaie de se retenir de sourire.
- C'est vrai que je suis content que tu sois arrivé jusqu'ici et qu'on se soit rencontrés. Il tourne la tête vers moi avec un air adorable.
Je lui lance un petit sourire en coin alors que la même drôle de sensation me reprend, exactement comme hier soir.
Il n'y avait plus personne autour, la cantine se retrouvait soudainement vide de bruit et de monde. Il n'y avait plus que nous, c'était agréable.
Puis un plateau qui claque contre la table nous fait sursauter et nous tourner vers Michelle.
- Vous êtes toujours fourrés à deux décidément. Elle dit en s'asseyant.
- Comment ça va Michelle ? Je lui demande et elle plisse les yeux face à mon sourire.
- Tu ne m'auras pas comme les autres avec ton accent britannique James Bond.
J'ouvre légèrement la bouche confus et Peter secoue la tête.
- Bref, de quoi vous parliez ? Elle demande.
- Ce soir, on va regarder son film préféré. Sourit Peter.
- C'est quoi ?
- Call me by your name. Je réponds.
- Oh, j'ai bien aimé le bouquin.
Je soupire et Peter rigole.
- Enfin quelqu'un qui apprécie la lecture ! Merci Michelle !
- De rien, Elio.
Je souris.
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Unexpected [Peter Parker]
FanfictionL'histoire d'une amitié hors du commun ou plutôt de ce que c'est de tomber amoureux sans s'en rendre compte... « Les âmes fortes ont des sentiments bien plus violents que les autres lorsqu'elles sont tendres » - Voltaire ...