Chapitre 1 : Rupture et Nouvelle aventure

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Hailey

  Je regarde la lune d'un air mélancolique, et une larme s'échappe de mes yeux. Je reste fixé sur cette douce lumière et je m'effondre du haut de mon balcon. L'astuce que m'a donné Stacy ne marche vraiment pas. Ce n'est pas parce que j'ai de la peinture sur les yeux que je ne vais pas pleurer. Je me suis juste ruinée dans quelque chose d'inutile. Je suis en colère contre tout et tout le monde. Mais il y a anguille sous roche, la personne contre qui j'ai le plus de dégote c'est moi même.
     Je remarque le paquet de clope que m'a offert une « pote », je le saisis et je le lance par la fenêtre. Les yeux remplie de ce liquide qui me pique, admirant la chute du poison qu'on m'avait offert, j'en ai déjà assez...pas besoin d'enfoncer le clou. Je l'ai proclamée et je le respecterais ; Je ne fumerai jamais !   
    C'était débile d'y croire. J'ai complètement foiré... je pensais que se serait le remède à tous mes maux, que ça règlerais tous mes vise et pas les enfoncer. Mais au fond, comme je l'avais imaginé...ou du moins réprimé, se n'était qu'une vulgaire illusion. On nous fait croire que l'amour est indispensable, fondamental et onirique. Mais Maupassant et Anna Todd ne sont que des idolâtres humanistes, ils ont vécus bercé d'illusions... et on donné le goût de leurs songes à leurs lecteurs. Les plus grands romanesques ne sont que des « Mytho » si je peux utiliser ce mot. Avec une définition étymologique qui signifie qu'ils croient corps et âme à leurs mensonges... celui que d'aimer est la meilleure chose qui soit.
Je préfère aller vivre avec 7 chats et finir ma vie seule que de revivre un soit disant « amour ». Je ne veux plus re-prononcer ces sept lettres destructrices. C'est le mot le plus toxique de notre dictionnaire !

    Je vais au lycée sans prendre en compte mon allure, a quoi bon on te trouvera toujours un défaut. Mais après une semaine passée a ruminer et a faire semblant d'être parfaitement remise en me plongeant dans mes devoirs, comme prétexte pour l'éviter, lui et toute forme de sociabilité. Tout cela était encore frais, trop dur a enduré seule, mais pas assez pitoyable pour que je me lamante a d'aures. Et qui sincèrement qui veut écouter les histoires de l'invisible de l'établissement ? Je ne peux plus voir mes sois-disant amis, qui ont rapidement retourner leur veste en apprenant ma rupture. Je fais penser que rien ne m'atteint. Je n'ai jamais été à ma place dans cette fourmilière régis par un système d'endoctrinement. Je ne suis pas autant dans le superficiel, je suis un peu la « marginale » de mon lycée mais avec qui on socialise pour se donner bonne conscience. Autant ne rien faire. C'est une véritable fosse aux lions. Chacun se scrutent minutieusement, et ne laisse rien échapper, a tout le monde. Je sais que chaque jour tous voient là moindre de mes maladresses et la réciproque est vrai, mais c'est différent car je ne suis jamais lanceuse de commérages.

     Soudainement, un jour, sans crier garde, lorsque je guettais ma boîte au lettre je remarque une lettre ! De l'organisme TLMS (travel linguistic with music and sport.). J'ai été accepté ! C'est génial ! Je suis prise deux mois, dans une université a Los Angeles le temps des grandes vacances. J'appelle ma meilleure amie.

« Allo ? Meuf ! Je suis prise ! On va enfin pouvoir se revoir !

- Et je pourrais enfin te faire un gros câlin. Mais maintenant un autre problème...  en as-tu parlé a tes parents ?

- Tu penses vraiment qu'ils vont accepter ? Ils ont eu peur de me laisser aller à Paris seule. Donc bon....

- Mais tu es dans un organisme ! En plus les stages sont géniaux ! Et surtout si ça se passe bien tu pourras même être admise.

- Calmes toi je suis bien investi en France, mais c'est à réfléchir. »

    Je rentre chez moi avec entretien décider à leur imposer ma décision. Mais en arrivant devant la porte...je Le vis, ce donjuan, ce pervers narcissique, cette ordure, cette erreur, bref ce connard ! Pour qui j'ai versé trop de larmes. Qu'est-ce qu'il vient faire ici ? Mais au fond n'est-ce pas moi celle que je décrit...

Au delà d'un émoi ||termine||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant