Chapitre 6 : Surf et souvenirs

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Hailey

Aujourd'hui et une bonne journée. Je le sens je suis bien réveillée. Il fait bon, et je me sens d'humerus joyeuse comment mieux commencer la journée ? Après des centaines de questions de la part de Stecy hier j'ai pu enfin retrouver mon lit. Je regarde le programme des activités d'aujourd'hui et elles égaie encore plus mon sourire. Les trois heures de cours suivie d'un cours de surf dans l'après-midi. Avec une sortie à la plage. Ce qui est bien, c'est que les élèves eux ont des cours normaux le matin et son libéré comme guide l'après-midi. Mais sur une base de volontariat comme c'est aussi leurs vacances.

Lucie dégage toujours cette énergie. Mais il y a quelques chose dans sa personnalité que je n'apprécie guère. Et Asher non plus. Et puis ce ne sont pas mes histoires. Je sympathise avec d'autres de ma classe ! Un italien Luca, une espagnol Garazi et une autre française Maya. Les cours sont très interactifs et notre prof n'hésite pas a glisser quelques jeux.

Je sors pour me rendre au réfectoire. Et je les retrouve tous sur une petite tablée. Je salue tout le monde d'un signe de main avant de les rejoindre avec mon plateau.

« Tu as l'air de bonne humeur qu'est-ce qui s'est passé ?

- Je me suis fait de nouveaux amis.

- Prête après pour ton cours de surf ? me demande Asher.

- Évidemment ! J'ai trop hâte, par contre je plein mon moniteur... je suis vraiment débutante.

- Je ne tolérerai aucune plainte ! Je vais te pousser à tes limites. Cher élève.

- Attend c'est toi qui va m'encadrer ? Mais on veut ma mort. »

Je l'entraîne avec moi plus loin de sorte que les autres n'entendent pas.

« Mais, tu peux enseigner avec ta blessure ?

- Oui elle n'est que superficielle. Elle m'empêche le haut niveau mais je peux toujours en faire. Merci de t'en inquiéter mais je sais me gérer. »

Nous revenons avec les autres et à 13h la leçon commence. On me donne une combinaison et je ne sais absolument pas comment l'enfiler. Une fille vient me voir amusé de ma situation.

« Tu as besoin d'aide la première fois c'est toujours compliqué. »

Une fois la combinaison installée, je m'assoie sur le palier. Me voilà devant cet horizon bleuté, au mille nuances. Je l'entends chanter comme elle le fait si bien. Des vagues commencent petit a petit a se former. Et puis il y a les rochers qui donnent l'illusion d'un croissant de lune. Certain se sont assombrit a cause de la marrée montante ce qui n'enlève rien a leurs charmes. Les mouettes chantent en harmonie avec la mélodie des vents sur les voiliers, c'est apaisant. J'ai toujours eu peur de cette beauté, cette infinité. C'est pour cela que lorsque j'étais enfant, mon père et moi jouions a défier la mer. Nous commencions par mettre nos pieds dans l'eau, la mer ne nous atteignait même pas à la cheville. Puis nous avancions main dans la main jusqu'a la première vaguelette, lorsqu'elle nous atteignait on sauter en criant :

« Mer, je n'ai pas peur de toi ! Reviens si tu l'ose ! »

Nous recommencions jusqu'a ce que que je n'ai plus peur, du moins plus pied. A chaque nouvelle vague je poussais avec entrain ce mantra et a chaque fois nous rigolions. Nous avons continuer ce rituel jusqu'a mes trois ans. Mais mes pieds restent entre l'eau et le sable me remémorant tous ces fragment de bonheur.

Nous sommes en petits groupes, et comme je n'ai jamais pratiqué de surf je me retrouve dans un groupe assez atypique. Je ne m'en plein pas, mais je suis assez sportive comparé aux gabarits présents. Mais ce ne sont que de vulgaires préjugés. On me donne une 8 pieds, elle est difficile à manipuler. Et je la porte difficilement jusqu'à la plage, car elle se fait pousser par le vent.

Au delà d'un émoi ||termine||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant