HaileyÇa va faire une semaine que je pourrie ici, a me reposer. J'en ai marre d'être enfermé ! J'ai envie de bouger. Je suis pas venu aux Etat-Unis pour rester dans un hôpital. Mais le seul avantage qu'il y a...le seul point positif c'est que je suis avec Asher. Et il est bien plus amoché que moi. Je me glisse dans sa chambre d'hôpital, et je le vois devant sa fenêtre assis sur son fauteuil. Il se retourne et j'aperçois une lueur sur ses yeux. Et mon cœur se sert face à ce diamant qui lui sort de l'œil.
« Mince moi qui pensais te faire peur ! Dis-je d'un ton ironique pour ne pas le gêner.
- Ta perfusion fait trop de bruit dommage, me répond t'il avec son sourire hypnotisant. Tu peux m'aider pour mes exercices de kine ?
- Bien sûr si tu me montre ce que je dois faire ! »
Il m'explique ce que les médecins fond. Rien de très compliqué a ce que je vois. Je prend une grande bouffé d'air, j'en suis capable ! Il me prend la main, et il met son premier pied sur la terre ferme, mais lorsque se fut le tour du second je distingue très clairement une grimace de souffrance. Je pose ma main de libre derrière son dos pour pouvoir mieux le soutenir. Il commence a marcher, enfin c'est un bien grand mot, je dirais plus boiter.
De plus je suis certaine qu'il ne se rend pas compte de la poigne qu'il exerce sur ma main. Il arrive difficilement a se maintenir et ça a l'air de beaucoup le frustrer. La rage se lit dans ses yeux, j'aurais préféré qu'il n'éprouve jamais ces sentiments.
« Asher, comment tu te sens ?
- Bien, ne t'inquiète pas. Je ne peux pas m'arrêter maintenant. S'il te plait encore quelques secondes.
- D'accord, mais si ça ne va pas, tu ne dois surtout pas te forcer.
- Si tu le dis princesse.
- Je suis sérieuse, Asher. »
Je sens son corps trembler, mais il fait beaucoup d'effort, ce qui le rend encore plus beau. Malgré la difficulté, il s'accroche a son rêve, il ne fuit pas et reste debout en vers et contre tout. J'aimerai tellement lui ressembler d'avantage. C'est vrai, il est si parfait, il n'a pas a avoir de complexe, il rayonne quoi qu'il face, même son coté sombre ressemble a un ange. A lui tout seul il arrive a remplir ce gouffre qui me ronge de l'intérieur depuis tant d'année.
Asher, je ne te veux, pas que pour cet été je te veux pour toujours. Je veux rester a tes côtés pour le restant de l'éternité.
Ça va faire dix minutes qu'il se maintient debout. Il transpire comme si il avait couru un marathon, ses muscles sont aux aguets du moindre signale de détresse. Il a comme perdu tout son cardio, comme si ses propres poumons l'avaient lâchement abandonnés. Pourtant son regard est resté le même, avec toute cette volonté intact. Je me dois d'être forte pour lui, quitte même a le blesser.
« Je pense qu'il est temps d'arrêter.
- Non! S'esclaffe-t-il comme si je venais de poignarder son ego. Tu en as marre ?
- Asher ! Il est temps de te reposer. Ce n'est pas sérieux.
-Non, non, non, non! Dit-il d'un remplit de désespoir. »
Sauf que ce moment de confusion lui fit perdre l'équilibre. Et il chute en avant ce qui me fit également tomber par la même occasion. Il finit par se retrouver en califourchon sur moi .(Moi qui pensais que ça n'arrivé que dans les k-dramas...). Son visage n'est qu'a quelques centimètre du mien, nos lèvres s'effleurent. Nos souffles commencent a se mélanger. Je devrais lui demander de se retirer et d'aller se reposer, mais j'en suis incapable. Je suis impuissante contre le sol macabre de l'hôpital, captivée par ses yeux verts qui attire inévitablement les miens. Une éternité semble s'être écouler, lorsqu'il dépose enfin ses lèvres sur les miennes. Je savoure le moindre instant, et j'ai l'impression de connaître le moindre recoin de sa bouche. Nous continuons jusque'a suffoquer. Il me lèche maintenant le cou, déposant de petite morsure. Je pousse un petit gémissement.
VOUS LISEZ
Au delà d'un émoi ||termine||
RomansaIl était une fois, une réalité... ma réalité. Hailey, part accomplir le rêve de beaucoup d'adolescents qui est celui de partir en échange aux États-Unis. Elle ne croyait pas vraiment en un sentiment aussi confus que celui d'aimer, pourtant elle ten...