3 petits garçons jouaient au ballon devant moi tandis que je les regardais avec un sourire aux lèvres. L'un des garçons me voyant sourire se dirigea vers moi puis me tendit le ballon en disant :
- Vient jouer avec nous jolie princesse. Tu es beaucoup trop jolie pour rester là toute seule.
Je souris au garçonnet puis pris le ballon.
- Tu as raison. Répondis je.
Tous les quatre, nous commençâmes à se faire des passes, sauter, courir et rire tellement nous étions heureux. J'étais entourée de sourires, le bonheur m'envahissait. Quand soudainement, mon petit monde commença à s'effondrer. Des coups de feu jaillissèrent de partout. J'entendais les rires fous de mon père et quelques gémissements de ma mère. Les petits garçons tombèrent un à un tandis que je m'enfonçais dans une marre de sang.- Non ! Ça suffit ! Arrêtez ! Je hurle en me réveillant les larmes aux yeux.
Une odeur de lavande flotte dans l'air.
Je suis allongée sur un lit dans une salle inconnue.
Ouf, j'ai toujours ma chemise.
On ne sait jamais.
À ma droite, un garçon est endormi sur une chaise.
Il doit avoir à peu près mon âge vu sa grande taille.
Il a les cheveux marron bouclés.
Plutôt mignon celui-là.
Mais où suis-je ?
Le garçon se réveille et je me sens rougir de l'intérieur.
Oh mon Dieu !
Ne me dites pas que je le fixais.
Il a des yeux noirs comme Roy.
- Tu vas mieux ? Me demande t il
- Où suis je ? T'es qui ?
- Tu es dans mon appartement.
- Oh !
- Des ivrognes ont essayé de te violer et je t'ai sauvé.
- Merci beaucoup.
- De rien.
Une envie de vomir me traverse.
- Un seau s'il te plaît, viiite ! !!
Il accoure et revient quelques secondes tard avec l'objet convoité.
Je dégueule dans le seau tandis que le mec me tient cheveux.
Je remarque ensuite que ma cheville droite est bandée.
J'ai encore un peu de mal à bouger.
- J'ai soigné toutes tes blessures pendant ton sommeil. Explique t il. Ce sont ces gars là qui t'ont fait ça ?
- Non, ce ne sont pas eux. J'ai passé la pire journée de ma vie aujourd'hui. C'est le résultat.
- En tout cas, je les ai déjà livrés aux autorités. Prends ce verre d'eau. Tu es hyper bourrée, tu sais ?
- Droguée aussi. J'ajoute en prenant son verre.
J'hésite à le prendre mais le garçon m'encourage avec un sourire.
Je lui fais confiance.
Je bois le verre d'eau avant de continuer mon récit.
- Un mec de mon lycée m'a ramené chez lui pour pécho. Il avait flirté à l'école avec moi. Il m'a fait boire de l'alcool et droguée au talium. Quand j'ai réussi à m'enfuir, un camion m'a renversé. C'est là que j'ai eu ça.
Je lui montre du doigt mon bandage.
Le garçon m'écoute attentivement avec une expression compatissante.
- Les 3 ivrognes m'ont attaqués juste après. Je ne te remercierai jamais assez pour ça
- Je t'en prie.
- Tu te sens capable de marcher ?
- Je ne pense pas malheureusement. J'ai répondu tristement.
Il se rapproche de moi et me porta telle une jeune mariée jusqu'à la sortie de l'immeuble.
Il me dépose dans une voiture sur le siège passager avant.
Il se mit de l'autre côté.
- Je t'amène à quel adresse ?
- À l'arrêt de bus
- Tu ne préfères pas que je te raccompagne directement chez toi ?
- Non merci. J'ai des choses à faire là-bas.
- Ok alors. En route.
Il démarre le véhicule.
- Pourquoi tu fais tout ça pour moi ?
- Quoi ?
- M'aider à m'échapper aux ivrognes, soigner mes blessures et me ramener chez moi. Tout ces trucs là. Pourquoi fais tu ça alors qu'on ne se connaît même pas ?
- Je suis juste gentil.
- Oh, merci encore.
🔪🩸🔪
- C'est bon. Je vais continuer seule.
- Tu préfères pas que je t'attende puis je te ramène chez toi ?
- Non merci
Il est hors de question que quelqu'un connaisse l'existence de Nordsbrook.
Encore moins un inconnu !
Il gare le véhicule.
Je sors de la bagnole.
- Attends ! Je ne sais pas comment tu t'appelles.
- Je m'appelle Séraphina.
- Enchanté. Moi je suis Jonathan Brooks.
Il me fait un signe de la main puis s'en va.
C'était un miracle.
Il existe des personnes gentilles.
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Journal intime de Jonathan Brooks
Je m'appelle Jonathan Steve Brooks et j'ai 16 ans. Cette nuit lors d'une ballade nocturne, j'ai sauvé une jeune fille sur le point de se faire violer. Elle devait avoir presque mon âge. Heureusement, je suis arrivé à temps. Pendant que je la soignais, je l'ai regardé de plus près. Elle était d'une beauté presque irréelle. Malheureusement son visage semblait figé dans la douleur comme si elle souffrait de l'intérieur. J'aurais aimé revoir cette fille mais elle avait disparu dans la nuit. Elle s'appelait Séraphina.
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malheurs du monde
Mystery / Thriller- À partir d'aujourd'hui ma fille va intégrer officiellement la mafia. Alors vous avez intérêt à la respecter. Dit il en pointant ses sbires avec son couteau Ils hochent tous directement la tête. Quoi ? Intégrer la mafia? Je n'avais pas suffisamme...