Chapitre 4

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Chapitre 4

Je perdis l'équilibre mais mon père me rattrapa fermement une main posé sur mon épaule.

 Nous étions dans un endroit totalement différent. 

Entouré de montagne, je fis quelque pas sur un terrain couvert d'herbes verte, je pouvais voir des bois et un ruisseau clair ainsi qu'une dizaine de maisons en bois sur deux ou trois étages.

L'endroit était calme et paisible parfois coupé de discussions et de rires d'homme travaillant sur une sorte de barricade en bois. L'air était frais malgrès le beau temps et il semblait un peu plus difficile de respirer on aurait dit qu'on étaient en altitude.

- Prends-ton temps pour t'habituer à l'environnement, la pression de l'air est un peu différente ici.

J'hochais machinalement la tête, étonné. 

Est-ce que j'étais vraiment retourné dans le passé ? Mon père était si différent et rien de tout ça ne s'était jamais déroulé par le passé.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Je marmonnais, destabilisé, il y avait encore quelques heures j'était à l'agonie puis soudainement tout avait changé.

- Je vais tout expliquer, dès que tu te sentiras mieux, on ira rejoindre ta mère.

- Maman, est là ? Demandais-je en prenant de longues inspiration.

J'avais la désagreable impression de soudainement manquer d'oxygene.

- Hm. Tu es le dernier, je suis aussi allé chercher ton frère. Je savais que tu serais plus ou moins en sécurité alors je suis venu te chercher en dernier. S'excusa-t-il.

- Patron ! Vous êtes-là.

Un homme rond habillé d'une saloppette usé s'approcha de nous, un grand sourire aux lèvres. Il avait un crayon a papier derriere son oreille gauche et son visage etait un peu disgracieux mais la gentillesse iradiait de son corps.

Ce n'était certainement pas un employé de l'épicerie. Ça faisait peut-être cinq mois dans cette vie que j'etait partie de la maison, mais je me souvenait encore des salariés de mon père.

- Giovanni. Tout se passe bien ?

L'homme grimaça soudainement.

- Pas vraiment Patron. On a des problèmes avec un des camions, le sentier est impraticable.

Mon père grogna.

- Evidemment, qu'il ne peut pas monter jusqu'ici. Yun, va rejoindre ta mère, c'est la dernière maison a gauche. Je dois régler ça.

Je fixais un instant les deux hommes et m'eloignait lentement. 

La vallée était magnifique ça ressemblait à un décor de carte postale. Toutes les personnes que je croisait semblait occupé et préssé me saluant d'un hochement de tête bref. Il y avait beaucoups plus d'homme que de femmes et encore moins d'enfant.

J'arrivais rapidement vers la dernière maison indiqué par mon père. C'était une maison simple identique aux autre dont la porte était entrouverte. A l'interieur la décoration était sommaire mais chalereuse et je reconnaissait quelques objets qui appartenait a notre maison dans la capitale comme ce plaid en laine d'une immonde couleur agrume posé sur le canapé du salon.

Ma mère, Minxia était dans le salon, penché sur une carte géographie et discutait avec mon frère Mattheo. 

Elle était aussi jolie et vive que dans mes souvenirs. Habillé d'un jean noir et d'un pull en laine, elle était plus petite que mon frère de deux tête. Ses courts cheveux noirs était les même que ceux de mon grand frère et ses trait asiatique la rajeunissait.

J'ai Transmigré dans un monde ApocalyptiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant