Chapitre 17

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Chapitre 17


La base sud a été construite à partir d'une petite ville. Les murs de la base mesuraient cinq mètres de haut, mais n'était pas encore entièrement construit.

Il y avait deux entrées, l'une était réservée aux voitures et l'autre aux personnes à pied.

Il y avait une sorte de point de contrôle ou chaque survivant devait donner certaines informations comme le nom et l'âge, le précédent métier et la capacité.

C'était beaucoup plus organisé que ce à quoi je m'attendais.

Alice, nous fit un signe de tête avant de redémarrer dans l'autre sens sous le regard surpris des survivants épuisés qui faisaient la queue.

Au-dessus des murs, il y avait d'énormes mitraillettes et des canons, mais elles semblaient inactives.

À la place, des hommes et des femmes avec des brassards de différentes couleurs patrouillaient sur le haut des murs et lançaient de temps en temps des billes d'eau ou de feu en pleine tête des zombies qui osaient sortir du couvert des arbres.

Dans le large espace séparant la foret de la base, les zombies semblaient extrêmement visibles et inoffensifs.

C'était probablement pour ça que les survivants semblait aussi calme.

Devant nous, dans la queue, il y avait une femme et sa fille d'une dizaine d'années qui pleurait doucement dans ses bras. Leurs vêtements étaient en lambeau et leur bras et leurs jambes nues étaient pleines d'égratignures et de bleus.

La majorité des survivants à pied semblait en assez mauvais états.

Un Pickup à l'air renforcé démarra soudainement en trombe de la base, ses occupants, lourdement armée, se dirigeant vers l'une des routes déblayées. Ils avaient tous un brassard coloré au bras et leurs visages paraissaient étrangement détendus.

Noah glissa sa main dans la mienne, l'air inquiet et je lui fis un sourire encourageant.

Même si nous n'étions pas nombreux à faire la queue, il fallut attendre une bonne heure avant que l'on arrive au point de contrôle.

C'était une femme rondelette au visage fermé qui était assise derrière un bureau de fortune.

Elle nous tendit un formulaire d'une voix monotone sans même nous adresser un regard. Le document était entièrement manuscrit.

" Tu remplis ça, puis tu vas à droite dans la salle de décontamination. Tu pourras rentrer dans la base après 48h."

"48h ?"

Je m'offusquai.

Si on était infecté, le virus ferait effet très rapidement. C'était une prévention démesurée.

"Ce sont les règles, si tu n'es pas content, tu peux faire demi-tour." Elle se tut un instant, son regard glissant sur Athanael avec un air déconcerté.

Mais finalement, elle secoua juste la tête, l'air affligé sans un mot avant de se tourner vers le vieil homme qui attendait derrière moi.

La salle de décontamination consistait en deux grandes salles séparées par un mur entre les femmes et les hommes. Il fallait se mettre en sous-vêtement et poser nos affaires dans des cartons qui avaient connu des jours meilleurs.

La moindre blessure détectée et on était trainé dans une salle d'isolement. C'était strict et humiliant, mais je comprenais qu'avec autant de monde dans la base, ils ne voulaient prendre aucun risque.

J'ai Transmigré dans un monde ApocalyptiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant