Chapitre 1

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Chapitre 1


Je regardais le verre d'eau dans ma main d'un air égaré. 

L'instant d'avant, j'était determiné a boire le médicament et l'instant suivant, une foule de souvenir étrange m'assaillait. Le son d'une arme feu me faisant frissoné désagreablement.

Je lachais le verre d'eau, portant ma main a ma tête sous le violent mal de tête. La couette d'un blanc immaculé fut instantanément trempé mais je n'avais pas le temps de m'en inquiéter. Mon coeur battant a un rythme rapide.

- Qu'est-ce que...

C'était confus.

Soudainement, je me souvenais d'évenements qui ne s'était même pas encore produit et...j'étais mort. C'était trops reel pour sortir de mon imagination. La torture qu'on m'avait infligé était encore fraiche dans mon esprit et mon corps trembla de peur. Une sueur froide coulant le long de mon dos.

J'étais mort.

Le Roi avait enfin mis fin à une vie que je ne pouvais plus supporter.

Alors...

Qu'est-ce que je faisais là ?

Je regardais ma chambre avec un sentiment d'étrangeté.

Tout était à sa place et en même temps, c'était un peu nostalgique.

Je serais ma main droite contre moi. Elle était parfaitement blanche, lisse et saine...et complète.

- Est-ce que...je suis retourné dans le passé ?

Soudainement, une douleur intense me coupa le souffle.

ça n'avait rien de physique. C'était psychique.

- Arthur...

Un gemissement douloureux s'echappa de mes lèvres et je me recroquevillait sur moi-même, les larmes devalant mes joues sans que je ne puisse l'arreter. 

De gros sanglot déchirant secouèrent mon corps.

La culpabilité renforçant mon chagrin.

- Je l'ai tué.

Je revoyait encore la dispute. La lame que j'avait originellement dirigé vers moi-même saisit par le seul homme que je n'avait jamais aimé. Je m'etait débattu plein de colère et de rage et puis soudainement le corps d'Arthur s'était raidi. Je me souvenait de mes mains blanches colorés de sang rouge et de mes appels à l'aide déséspérés.

Les derniers mots d'Arhur m'avais brisé le coeur alors que les soldats entrait soudainenement dans notre chambre et m'éloignait brutalement.

C'était la dernière fois que je l'avait vu avant d'apprendre plus tard, enfermé dans les cachots que le seul homme que j'avait aimé était mort.

Je pris une grande inspiration. Repoussant difficilement le brouillard de tristesse et de culpabilité.

J'avais une nouvelle chance.

Une chance de tout recommencer.

D'éviter tout ça.

Les crises d'histeries, de jalousies, le chantage.

Je n'était pas quelqu'un de bien et l'amour puissant que je ressentait pour Arthur m'avait rendue encore plus mauvais. J'en était conscient. Mais je n'avais pas pu m'en empecher. J'étais un simple citoyen qui avait postulé pour faire partie du harem du prince héritier.

Mon statut était aussi fragile qu'une feuille de papier et les rumeurs de fiancailles me tordait le ventre de nervosité. Je regardais les comprimés sérré fermement dans un de mes poings la gorge noué.

J'ai Transmigré dans un monde ApocalyptiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant