Chapitre 8

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Chapitre 8


Le Soldat devant moi s'effondra et je le relevai d'une main, le forçant à continuer à courir.

- Ne t'arrête pas où tu mourras.

Je pouvais voir la peur dans ses yeux, mais il se remit à courir plus déterminé que jamais.

Les râles et grognement des zombies, n'était qu'à quelques centaines de mètres derrière nous. 

La puanteur qu'ils dégageaient presque insupportable.

- Prince !

- Prince !

- Dépêchez-vous !

Les cris des civils fusaient, angoissés. 

Je sautais par-dessus le toit d'une voiture et plantais mon couteau dans le crâne d'un zombie qui m'attendait en embuscade tout en atterrissant. 

Le sang éclaboussa ma main, mais je n'avais pas le temps de m'en préoccuper. 

Bientôt, j'arrivais dans le hall de l'immeuble, juste après le soldat que j'avais relevé et un homme posa ses mains sur le mur en béton, nous enfermant avec un mur en métal.

Il faisait soudainement sombre mais j'entendis le soldat s'effondrer au sol, cherchant son souffle. 

 Quelqu'un fitde la lumière avec ses mains et je vis bientôt une dizaine d'hommes et de femmes au visage pâle me regarder avec espoir. Mes propres soldats firent rapidement le tour, sécurisant les lieux.

Je me dirigeais d'un pas décisif vers l'homme qui avait failli nous faire tuer et l'envoyait au sol d'un coup de pied. 

L'homme rondouillard gémit mais n'osa rien dire, restant à terre.

- Guiltz, retire lui son arme.

Un de mes hommes, un homme de plus de 2 mètres et aux muscles impressionnant, arracha le revolver des mains du chercheur et le déchargea habillement avec un sourire froid.

- Patron, c'est clair.

J'hochais la tête vers Lisa, une femme blonde aux cheveux courts et au visage séduisant. Elle avait une coupe au carré et une assez imposante poitrine pour sa petite taille. Elle gardait la main sur le talkie-walkie et regardait avec vigilence les civils amassés les uns contre et les autre sans oser approcher. 

Elle utilisa sa capacité d'eau pour débarasser mes mains du sang de zombie. 

Mais j'avais renoncé a dire quoique ce soit depuis longtemps malgré l'usage clairement futile de sa capacité. 

Je me détendit légèrement et m'éloignait de la foule pour fumer une cigarette, me deplaçant assez aisément dans le noir.  

Tout les utilisateurs de capacités avait vue leur sens s'aiguiser au début de l'apocalypse.

Je pris les escalier et ouvrit la porte d'un appartement au hasard. 

L'appartement était sans dessus dessous mais au moins il n'y avait pas de sang. 

Depuis la fenêtre du salon, je pouvais voir les zombies commencer à entourer le bâtiment. 

Je sortis une cigarette de la poche de mon uniforme militaire, irrité.

Mon equipe avait été chargé de récupérer le chercheur stupide qui se cachait dans un autre immeuble a quelques rues de là. 

Le chaos avait commencé il y avait déjà un mois, même s'il me semblait que le monde avait mal tourné depuis bien plus longtemps que cela. 

J'ai Transmigré dans un monde ApocalyptiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant